Me Assane Dioma Ndiaye, Coordonnateur de la LSDH
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) va enclencher, dans les prochains jours une campagne internationale de dénonciation contre les tortures.
Cette démarche de Me Assane Dioma Ndiaye et ses collègues est dictée par les tortures et les sévices infligés aux détenus dans les polices et Brigades de gendarmeries au Sénégal.
«Nous nous sommes rendus compte que les dénonciations que nous avons faites jusque-là non pas servi à grand-chose. Nous savons que la torture est aujourd’hui pratiquée systématiquement dans nos commissariats, dans nos brigades de gendarmerie», a déclaré l’avocat à la Cour, Me Assane Dioma Ndiaye au micro de la Rfm (privée).
Cette question a été soulevée à la Cour d’assises de Thiès quand un accusé de trafic et de détention de drogue, Omar Ndiaye, a voulu se déshabiller devant les juges pour montrer les traces laissées sur ses parties intimes. Des sévices qu’il aurait subis à la police lors de l’enquête préliminaire.
L’avocat a indiqué que ce comportement est dicté par un manque d’éducation ou de formation des agents.
Selon lui, ces agents auteurs de ces sévices et brimades être poursuivis. «On se rend compte que même si on a des cas avérés de stigmates de tortures, il n’y a pas de poursuite ou d’ouverture d’enquête. Alors que c’est de violation manifeste d’atteinte à la dignité humaine.
Cette démarche de Me Assane Dioma Ndiaye et ses collègues est dictée par les tortures et les sévices infligés aux détenus dans les polices et Brigades de gendarmeries au Sénégal.
«Nous nous sommes rendus compte que les dénonciations que nous avons faites jusque-là non pas servi à grand-chose. Nous savons que la torture est aujourd’hui pratiquée systématiquement dans nos commissariats, dans nos brigades de gendarmerie», a déclaré l’avocat à la Cour, Me Assane Dioma Ndiaye au micro de la Rfm (privée).
Cette question a été soulevée à la Cour d’assises de Thiès quand un accusé de trafic et de détention de drogue, Omar Ndiaye, a voulu se déshabiller devant les juges pour montrer les traces laissées sur ses parties intimes. Des sévices qu’il aurait subis à la police lors de l’enquête préliminaire.
L’avocat a indiqué que ce comportement est dicté par un manque d’éducation ou de formation des agents.
Selon lui, ces agents auteurs de ces sévices et brimades être poursuivis. «On se rend compte que même si on a des cas avérés de stigmates de tortures, il n’y a pas de poursuite ou d’ouverture d’enquête. Alors que c’est de violation manifeste d’atteinte à la dignité humaine.
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