Le Kremlin a donné son feu vert à la construction d’une base navale au Soudan. Celle-ci pourra accueillir jusqu’à 300 personnes, civils et militaires, et quatre navires de guerre, notamment à propulsion nucléaire. D’après le projet, la Russie aura le droit de transporter, via les ports et aéroports soudanais, des armes, munitions et équipements destinés au fonctionnement de sa base. Ce site sera le premier du genre pour Moscou en Afrique, et le second dans le monde, après celui de Tartus, en Syrie.
La Russie a une longue coopération militaire avec le Soudan. L’URSS avait notamment livré des armes pendant les deux guerres civiles soudanaises. Les échanges s’étaient réduits après la chute de l’Union soviétique, mais l’empreinte de Moscou dans le pays n’a jamais disparu.
Sous Omar el-Béchir, la Russie a été accusée de violer l’embargo sur les armes. L’idée de cette base aurait d’ailleurs été soulevée par le dictateur déchu lors d’un voyage en Russie fin 2017. Moscou avait d’abord décliné, préférant resserrer les liens commerciaux. S’ensuivit l’apparition de sociétés militaires privées russes, qui auraient entraîné les troupes soudanaises, voire pris part à la répression de la révolution fin 2018. Mais à la chute d’Omar el-Béchir, l’idée de base navale n’a pas été enterrée, bien au contraire.
Selon les experts, une base à Port Soudan aura beaucoup d’avantages. Les marins des flottes du Nord n’auront plus à subir des transitions épuisantes afin de passer plusieurs mois dans l’océan Indien. La position du Soudan est également stratégique, sur la mer Rouge, face au golfe d’Aden, au carrefour des échanges maritimes entre l’Europe et l’Asie.
La Russie a une longue coopération militaire avec le Soudan. L’URSS avait notamment livré des armes pendant les deux guerres civiles soudanaises. Les échanges s’étaient réduits après la chute de l’Union soviétique, mais l’empreinte de Moscou dans le pays n’a jamais disparu.
Sous Omar el-Béchir, la Russie a été accusée de violer l’embargo sur les armes. L’idée de cette base aurait d’ailleurs été soulevée par le dictateur déchu lors d’un voyage en Russie fin 2017. Moscou avait d’abord décliné, préférant resserrer les liens commerciaux. S’ensuivit l’apparition de sociétés militaires privées russes, qui auraient entraîné les troupes soudanaises, voire pris part à la répression de la révolution fin 2018. Mais à la chute d’Omar el-Béchir, l’idée de base navale n’a pas été enterrée, bien au contraire.
Selon les experts, une base à Port Soudan aura beaucoup d’avantages. Les marins des flottes du Nord n’auront plus à subir des transitions épuisantes afin de passer plusieurs mois dans l’océan Indien. La position du Soudan est également stratégique, sur la mer Rouge, face au golfe d’Aden, au carrefour des échanges maritimes entre l’Europe et l’Asie.
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