Avec l'effondrement du rouble et l'application des sanctions occidentales il y a un an, les agences Standard & Poor’s et Moody’s ont abaissé la note de la dette russe jusqu'au rang de valeur spéculative, ce qui entrave l'accès de la Russie aux financements internationaux.
Moscou a jugé que cette notation était une décision politique, sans rapport avec sa situation financière réelle. D'où l'idée de s'affranchir des agences anglo-saxonnes en créant sa propre agence de notation.
S'émanciper des institutions de Washington
Elle devrait être dotée de 50 millions d'euros et être détenue par des institutions financières comme les banques et les compagnies d'assurances. Cette volonté des Russes répond à un mouvement qui se fait jour parmi les pays émergents. Ils s'estiment mal représentés dans les instances internationales et militent pour la création de leurs propres structures.
C’est tout le sens de la nouvelle banque de développement inaugurée cette semaine à Shanghai. Elle a été fondée par les Brics que sont le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, afin de financer les pays émergents de manière indépendante des institutions de Washington.
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