Malgré l'annonce du retrait de l'armée américaine, la situation tarde à se débloquer en Afghanistan. Et les pourparlers devront encore patienter. La Turquie a annoncé, mardi 20 avril, que la conférence internationale sur l'Afghanistan, auparavant prévue pour le 24 avril à Istanbul, avait été reportée à la mi-mai.
"Nous avons décidé d'ajourner les pourparlers" de paix jusqu'aux célébrations de la fin du mois de jeûne du ramadan, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans un entretien avec la chaîne de télévision HaberTurk.
"Nous avons pensé que cela serait utile de reporter" cette conférence après des consultations avec Doha et l'Organisation des Nations unies (ONU), a ajouté M. Cavusoglu. "Il n'y a pas lieu de se presser."
Ce report intervient après l'annonce la semaine dernière de le gouvernement de Joe Biden d'un retrait des troupes américaines d'Afghanistan d'ici au 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient provoqué l'intervention des États-Unis.
La participation des Taliban en suspens
La Turquie avait annoncé que la conférence de paix sur l'Afghanistan proposée par Washington devait se dérouler à Istanbul entre le 24 avril et le 4 mai en présence de représentants du gouvernement afghan et des Taliban.
Cette réunion devait permettre de relancer les négociations de paix directes inédites ouvertes en septembre.
La semaine dernière, les Taliban avaient fait savoir qu'ils ne participeraient pas à un sommet sur l'avenir de l'Afghanistan avant que toutes les forces étrangères n'aient quitté son territoire.
M. Cavusoglu a souligné que l'ajournement donnerait à chaque partie le temps de préparer sa liste de noms, se référant à un "manque de clarté" sur les participants à la conférence. Interrogé sur le fait de savoir si les Taliban se joindraient aux discussions, il a répondu : "Bien sûr. Cette conférence aurait-elle un sens sans la présence des Taliban ?"
Pression des États-Unis
Washington avait auparavant fait pression pour que cette réunion, encadrée par l'ONU, ait lieu avant le 1er mai, la date limite fixée pour le retrait des forces américaines d'Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
"Il n'y a pas de solution militaire au conflit en Afghanistan et seuls un règlement politique et un complet cessez-le-feu pourront permettre sécurité, stabilité et prospérité au peuple d'Afghanistan", a déclaré le porte-parole du Département d'État Ned Price, avant l'annonce du report de la conférence.
Selon lui, la conférence d'Istanbul "fait partie de ce vaste effort, de ce vaste engagement" vers un règlement politique.
"Nous avons décidé d'ajourner les pourparlers" de paix jusqu'aux célébrations de la fin du mois de jeûne du ramadan, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans un entretien avec la chaîne de télévision HaberTurk.
"Nous avons pensé que cela serait utile de reporter" cette conférence après des consultations avec Doha et l'Organisation des Nations unies (ONU), a ajouté M. Cavusoglu. "Il n'y a pas lieu de se presser."
Ce report intervient après l'annonce la semaine dernière de le gouvernement de Joe Biden d'un retrait des troupes américaines d'Afghanistan d'ici au 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient provoqué l'intervention des États-Unis.
La participation des Taliban en suspens
La Turquie avait annoncé que la conférence de paix sur l'Afghanistan proposée par Washington devait se dérouler à Istanbul entre le 24 avril et le 4 mai en présence de représentants du gouvernement afghan et des Taliban.
Cette réunion devait permettre de relancer les négociations de paix directes inédites ouvertes en septembre.
La semaine dernière, les Taliban avaient fait savoir qu'ils ne participeraient pas à un sommet sur l'avenir de l'Afghanistan avant que toutes les forces étrangères n'aient quitté son territoire.
M. Cavusoglu a souligné que l'ajournement donnerait à chaque partie le temps de préparer sa liste de noms, se référant à un "manque de clarté" sur les participants à la conférence. Interrogé sur le fait de savoir si les Taliban se joindraient aux discussions, il a répondu : "Bien sûr. Cette conférence aurait-elle un sens sans la présence des Taliban ?"
Pression des États-Unis
Washington avait auparavant fait pression pour que cette réunion, encadrée par l'ONU, ait lieu avant le 1er mai, la date limite fixée pour le retrait des forces américaines d'Afghanistan, conformément à l'accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés.
"Il n'y a pas de solution militaire au conflit en Afghanistan et seuls un règlement politique et un complet cessez-le-feu pourront permettre sécurité, stabilité et prospérité au peuple d'Afghanistan", a déclaré le porte-parole du Département d'État Ned Price, avant l'annonce du report de la conférence.
Selon lui, la conférence d'Istanbul "fait partie de ce vaste effort, de ce vaste engagement" vers un règlement politique.
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