Une décision de justice « scandaleuse » : c’est de cette manière que la Maison Blanche a d’abord accueilli l’injonction du juge James Robart, avant de supprimer le terme dans une nouvelle version de son communiqué.
Les points-clés du décret attaqués
Ce juge fédéral de Seattle a donc suspendu sur l’ensemble du territoire américain l’application du décret de Donald Trump, le temps qu’une plainte déposée lundi dernier par le ministre de la Justice de l'Etat de Washington, Bob Ferguson, soit examinée.
« Ce n’est pas celui qui parle le plus fort dans le prétoire qui a le dernier mot, mais la Constitution », s’est félicité Bob Ferguson, qui dans sa plainte demande l’invalidation des points-clés du décret signé par le président Trump.
Ces points-clés, ce sont la fermeture des frontières des Etats-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane pendant trois mois.
Donald Trump ne s'avoue pas vaincu
Depuis une semaine, d’autres juges fédéraux avaient déjà obtenu que des personnes retenues dans des aéroports américains malgré des titres de séjour en règle puissent entrer dans le territoire des Etats-Unis.
Mais la décision du juge Robart de l'Etat de Washington est celle dont la portée est la plus vaste. Selon le New York Times, le gouvernement américain a autorisé les compagnies aériennes à accueillir à leur bord les personnes bloquées depuis une semaine.
Cependant, à Washington DC, c'est-à-dire à l'autre bout du pays, la Maison Blanche a aussitôt précisé qu’elle comptait déposer « une injonction d’urgence pour annuler la décision du juge et faire appliquer le décret ».
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