Après avoir supprimé le poste de Premier ministre, il y a un peu plus d'un an, le président Macky Sall se trouve aujourd'hui confronté à la dure réalité de la coordination de l'action gouvernementale. Interrogé par nos confrères de L'Observateur, le constitutionnaliste Ndouga Mboup, qui avait déjà sonné l'alerte, estime que "la réintroduction du poste de PM devient une nécessité".
"La suppression du poste de Premier ministre a institué un régime présidentiel, souligne Ngouda Mboup, mais dès lors qu'il y a un PM, c'est à dire un exécutif à deux têtes, avec le droit de dissolution qui sera réintroduit et la responsabilité du gouvernement, on reviendra à un régime parlementaire".
L'Assemblée nationale qui a été quasiment dépouillé de ses prérogatives, parce que la mise en jeu de la responsabilité du gouvernement n'existe plus et il n'y a plus de responsabilité ministérielle devant le parlement, sera renforcée.
Et selon le constitutionnaliste, la suppression du poste de PM n'était pas une bonne idée et sa réintroduction s'avère une nécessité. " Lorsque le président Macky Sall initiait une telle réforme, j'avais alerté pour dire que ce n'était pas une réforme adaptée à notre système, dans la mesure où le président a besoin d'un premier ministre comme d'une barrière ou un bouclier pour lui permettre de faire le travail qu'il faut".
"Aujourd'hui, au regard des faits, l'histoire nous donne raison. Et je pense que la réintroduction du poste de PM devient une nécessité", a-t-il soutenu.
"La suppression du poste de Premier ministre a institué un régime présidentiel, souligne Ngouda Mboup, mais dès lors qu'il y a un PM, c'est à dire un exécutif à deux têtes, avec le droit de dissolution qui sera réintroduit et la responsabilité du gouvernement, on reviendra à un régime parlementaire".
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