Cette saison plus que jamais, les footballeurs sont bien décidés à se faire entendre. En effet, plusieurs joueurs n’ont pas hésité à monter au créneau pour dénoncer le rythme infernal qui leur est imposé. L’un des premiers à l’avoir fait est Rodri, qui a émis l’hypothèse d’une grève des joueurs. Et quelques jours plus tard, l’Espagnol s’est gravement blessé sous le maillot de Manchester City. Comme lui, Kevin de Bruyne, Bernardo Silva, Aurélien Tchouameni et bien d’autres se sont exprimés sur ce sujet brûlant. Le dernier est d’ailleurs le Français Dayot Upamecano.
Lors d’un point presse organisé mardi avec les Bleus, le défenseur du Bayern Munich a été clair. «Pourquoi pas aller jusqu’à la grève. J’avais dit la dernière fois qu’il y avait beaucoup trop de matches. C’est un sujet dont on doit parler entre nous. Pour moi, il y a trop de matches et j’espère qu’ils vont le comprendre un jour.» Par "ils", le joueur tricolore fait référence aux instances dirigeantes, à savoir la FIFA et l’UEFA. Mais Upamecano et les autres joueurs qui militent pour une grève, ne trouveront aucun soutien du côté d’Aleksander Ceferin.
Le boss de l’UEFA a fait un point sur le sujet. Ses propos sont relayés par The Sun. «Quand nous disons que les footballeurs sont des gladiateurs modernes, nous exagérons un peu. Plus le footballeur est bon, plus la star est grande, plus il est protégé par les arbitres, qui sont aussi constamment dans le viseur des supporters. Il est vrai que les joueurs jouent beaucoup et que le calendrier des matches ne pourrait pas être plus rempli. Mais je ne suis pas d’accord avec l’idée que seuls ceux qui sont au plus haut niveau sont les plus touchés. Les joueurs de mon pays, la Slovénie, jouent aussi souvent que ceux du Real Madrid, par exemple.
Sauf qu’ils sont payés 500 fois moins. Si nous réduisions le nombre de matches, nous aboutirions à une baisse des salaires des footballeurs, car les clubs auraient moins de revenus. C’est un cercle vicieux. Le compromis est qu’aucune nouvelle compétition ne sera introduite. Le rythme des matches pour les joueurs de football est déjà à la limite supérieure. Le problème est que la nouvelle Coupe du monde des clubs aura lieu cinq semaines après la fin de la saison tous les quatre ans. En attendant, nous avons déjà la Coupe du monde, le Championnat d’Europe. J’ai vu que le syndicat des footballeurs professionnels des ligues européennes a déjà déposé une plainte contre la FIFA.
Le problème est que les clubs européens veulent cette compétition, car elle augmenterait leurs revenus et permettrait de payer plus facilement les footballeurs. Donc, comme je l’ai dit, c’est un cercle vicieux. Il faudra s’asseoir avec le syndicat des footballeurs professionnels et voir ce qu’ils veulent. Si nous réduisons le nombre de matches, il faudra aussi réduire les salaires. Il n’y a pas d’autre solution.» En 2022, Ceferin s’était déjà attaqué aux joueurs mécontents. « C’est facile de toujours attaquer l’UEFA et la FIFA. Le discours est simple. Si tu joues moins, les salaires baissent. Ceux qui devraient vraiment se plaindre, ce sont les ouvriers dans les usines qui gagnent 1000 euros par mois.» Le message est clair !
Lors d’un point presse organisé mardi avec les Bleus, le défenseur du Bayern Munich a été clair. «Pourquoi pas aller jusqu’à la grève. J’avais dit la dernière fois qu’il y avait beaucoup trop de matches. C’est un sujet dont on doit parler entre nous. Pour moi, il y a trop de matches et j’espère qu’ils vont le comprendre un jour.» Par "ils", le joueur tricolore fait référence aux instances dirigeantes, à savoir la FIFA et l’UEFA. Mais Upamecano et les autres joueurs qui militent pour une grève, ne trouveront aucun soutien du côté d’Aleksander Ceferin.
Le boss de l’UEFA a fait un point sur le sujet. Ses propos sont relayés par The Sun. «Quand nous disons que les footballeurs sont des gladiateurs modernes, nous exagérons un peu. Plus le footballeur est bon, plus la star est grande, plus il est protégé par les arbitres, qui sont aussi constamment dans le viseur des supporters. Il est vrai que les joueurs jouent beaucoup et que le calendrier des matches ne pourrait pas être plus rempli. Mais je ne suis pas d’accord avec l’idée que seuls ceux qui sont au plus haut niveau sont les plus touchés. Les joueurs de mon pays, la Slovénie, jouent aussi souvent que ceux du Real Madrid, par exemple.
Sauf qu’ils sont payés 500 fois moins. Si nous réduisions le nombre de matches, nous aboutirions à une baisse des salaires des footballeurs, car les clubs auraient moins de revenus. C’est un cercle vicieux. Le compromis est qu’aucune nouvelle compétition ne sera introduite. Le rythme des matches pour les joueurs de football est déjà à la limite supérieure. Le problème est que la nouvelle Coupe du monde des clubs aura lieu cinq semaines après la fin de la saison tous les quatre ans. En attendant, nous avons déjà la Coupe du monde, le Championnat d’Europe. J’ai vu que le syndicat des footballeurs professionnels des ligues européennes a déjà déposé une plainte contre la FIFA.
Le problème est que les clubs européens veulent cette compétition, car elle augmenterait leurs revenus et permettrait de payer plus facilement les footballeurs. Donc, comme je l’ai dit, c’est un cercle vicieux. Il faudra s’asseoir avec le syndicat des footballeurs professionnels et voir ce qu’ils veulent. Si nous réduisons le nombre de matches, il faudra aussi réduire les salaires. Il n’y a pas d’autre solution.» En 2022, Ceferin s’était déjà attaqué aux joueurs mécontents. « C’est facile de toujours attaquer l’UEFA et la FIFA. Le discours est simple. Si tu joues moins, les salaires baissent. Ceux qui devraient vraiment se plaindre, ce sont les ouvriers dans les usines qui gagnent 1000 euros par mois.» Le message est clair !
Autres articles
-
Mohamed Salah a tranché pour son avenir, le Real Madrid lance sa révolution
-
Manchester City : Pep Guardiola perd complètement les pédales
-
Patrick Vieira nommé entraîneur du Genoa
-
Jude Bellingham menace Harry Kane, le gros problème d’Ancelotti avec ses remplaçants
-
La presse outrée par la soirée de l’équipe de France, le Real Madrid a trouvé la solution à ses problèmes