Le Président de la République par intérim, Général Sékouba Konaté a déclaré ce mercredi 6 janvier 2010 que le chef de la junte Capitaine Moussa Dadis Camara a besoin de temps pour se remettre. C’était au cours d’une réunion avec l’ensemble des membres du gouvernement et du CNDD tenue au Palais du peuple.
Dans un discours officiel, le nouvel homme fort du pays a tout d’abord relancé le processus de la transition affectée depuis la tentative d’assassinat contre Dadis Camara le 3 décembre dernier : « Mes chers compatriotes ! Je rentre du Maroc après un séjour plus long que prévu qui permet aujourd’hui de relancer et redynamiser le processus de transition initier le 23 décembre 2008 malgré les difficultés de parcours et quelques doutes qui persistent encore. Nous sommes nombreux à croire que nous pouvons apprendre nos erreurs pour reprendre la machine », dit-il.
Parlant de l’Etat de santé du Capitaine Dadis Camara, tant réclamé par les structures syndicales du pays, le Général sékouba Konaté a fait savoir que le chef de la junte ne s’est pas encore tiré d’affaire : « (…) La vie du Capitaine Dadis n’est pas en danger. Mais il faut du temps, de la patience et un suivi médical pendant un certain temps pour qu’il se rétablisse totalement », a-t-il précisé.
Le tigre décide de ramener le pays à l’ordre constitutionnel pour éviter la foudre des sanctions de la communauté internationale : « (…) Le plus urgent dans ces moments critiques de notre histoire c’est de réconcilier le pays avec lui-même en reconnaissant et puis encore en réparant les multiples torts causés. C’est de rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés dans le respect, la confiance et la reconnaissance mutuelle. C’est également de rompre l’isolement de notre pays sur la scène internationale par un retour rapide à la démocratie et aux valeurs républicaines. (…) Cela, en évitant les erreurs du passé »
Le Président intérimaire demande la mise en place d’un gouvernement de transition présidé par un Premier Ministre issu de l’opposition : « Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l'apaisement, de l’unité de tous les Guinéens et de la refondation de notre Etat et de notre système politique. Conformément aux accords de Ouaga, nous décidons à partir de l’instant du choix d’un Premier ministre issu de l’opposition, désigné par elle-même qui engagera avec l’ensemble des couches sociales et politiques du pays, des discussions et consultations pour la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale »
Sékouba Konaté exige une transition courte : « Le temps et les modalités pour y arriver, la composition de cette nouvelle équipe basée sur l'unité dans la diversité incombe désormais à toutes les parties concernées, que j'invite à tout faire pour ne pas imposer au pays une attente longue et interminable. Le pays ne peut continuer à attendre et souffrir davantage. Les Guinéens sont impatients »
« La communauté internationale nous presse de hâter le pas et attend de notre part des progrès significatifs ici et maintenant. (…) Il faut mobiliser toutes les volontés à un moment où le pays est dans l’impasse et l’incertitude totale, une administration bloquée, un Etat qui n’existe plus, une économie en faillite… Il faut faire renaître l’espoir et la confiance », a-t-il souligné.
Le nouveau chef des putschistes invite les leaders politiques en exile de retourner au pays : « Les acteurs politiques et tous les compatriotes qui, pour des raisons de sécurité ou parce qu'ils sont menacés dans leur liberté ou encore frustrés dans leurs droits, ont choisi de vivre à l'étranger sont invités à rentrer au bercail pour apporter leur contribution dans la construction d'une Guinée nouvelle, démocratique et prospère dont les bases, à compter de ce jour historique sont situées. Le CNDD et le gouvernement s’engagent solennellement et fermement à garantir leur sécurité. Il est prévu en particulier pour les leaders de l'opposition des unités mixtes de sécurité, gendarmerie, police, armée, directement rattachées au ministre de la Sécurité présidentielle (Claude Pivi) pendant toute la durée de la transition », a-t-il promis.
Le nouveau chef de la junte promet d’œuvrer pour l’intérêt supérieur de la nation : « (…) Les élections se dérouleront à la date fixée par la nouvelle autorité de transition. Je ne crois pas au destin individuel. C’est pourquoi je n’hésiterai pas un seul instant à me retirer dès lors que j’aurai le sentiment de presser dans le désert ou d’aller à l’encontre du sens de l’histoire et de la volonté populaire », a-t-il conclu.
Source: Africaguinée
Dans un discours officiel, le nouvel homme fort du pays a tout d’abord relancé le processus de la transition affectée depuis la tentative d’assassinat contre Dadis Camara le 3 décembre dernier : « Mes chers compatriotes ! Je rentre du Maroc après un séjour plus long que prévu qui permet aujourd’hui de relancer et redynamiser le processus de transition initier le 23 décembre 2008 malgré les difficultés de parcours et quelques doutes qui persistent encore. Nous sommes nombreux à croire que nous pouvons apprendre nos erreurs pour reprendre la machine », dit-il.
Parlant de l’Etat de santé du Capitaine Dadis Camara, tant réclamé par les structures syndicales du pays, le Général sékouba Konaté a fait savoir que le chef de la junte ne s’est pas encore tiré d’affaire : « (…) La vie du Capitaine Dadis n’est pas en danger. Mais il faut du temps, de la patience et un suivi médical pendant un certain temps pour qu’il se rétablisse totalement », a-t-il précisé.
Le tigre décide de ramener le pays à l’ordre constitutionnel pour éviter la foudre des sanctions de la communauté internationale : « (…) Le plus urgent dans ces moments critiques de notre histoire c’est de réconcilier le pays avec lui-même en reconnaissant et puis encore en réparant les multiples torts causés. C’est de rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés dans le respect, la confiance et la reconnaissance mutuelle. C’est également de rompre l’isolement de notre pays sur la scène internationale par un retour rapide à la démocratie et aux valeurs républicaines. (…) Cela, en évitant les erreurs du passé »
Le Président intérimaire demande la mise en place d’un gouvernement de transition présidé par un Premier Ministre issu de l’opposition : « Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l'apaisement, de l’unité de tous les Guinéens et de la refondation de notre Etat et de notre système politique. Conformément aux accords de Ouaga, nous décidons à partir de l’instant du choix d’un Premier ministre issu de l’opposition, désigné par elle-même qui engagera avec l’ensemble des couches sociales et politiques du pays, des discussions et consultations pour la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale »
Sékouba Konaté exige une transition courte : « Le temps et les modalités pour y arriver, la composition de cette nouvelle équipe basée sur l'unité dans la diversité incombe désormais à toutes les parties concernées, que j'invite à tout faire pour ne pas imposer au pays une attente longue et interminable. Le pays ne peut continuer à attendre et souffrir davantage. Les Guinéens sont impatients »
« La communauté internationale nous presse de hâter le pas et attend de notre part des progrès significatifs ici et maintenant. (…) Il faut mobiliser toutes les volontés à un moment où le pays est dans l’impasse et l’incertitude totale, une administration bloquée, un Etat qui n’existe plus, une économie en faillite… Il faut faire renaître l’espoir et la confiance », a-t-il souligné.
Le nouveau chef des putschistes invite les leaders politiques en exile de retourner au pays : « Les acteurs politiques et tous les compatriotes qui, pour des raisons de sécurité ou parce qu'ils sont menacés dans leur liberté ou encore frustrés dans leurs droits, ont choisi de vivre à l'étranger sont invités à rentrer au bercail pour apporter leur contribution dans la construction d'une Guinée nouvelle, démocratique et prospère dont les bases, à compter de ce jour historique sont situées. Le CNDD et le gouvernement s’engagent solennellement et fermement à garantir leur sécurité. Il est prévu en particulier pour les leaders de l'opposition des unités mixtes de sécurité, gendarmerie, police, armée, directement rattachées au ministre de la Sécurité présidentielle (Claude Pivi) pendant toute la durée de la transition », a-t-il promis.
Le nouveau chef de la junte promet d’œuvrer pour l’intérêt supérieur de la nation : « (…) Les élections se dérouleront à la date fixée par la nouvelle autorité de transition. Je ne crois pas au destin individuel. C’est pourquoi je n’hésiterai pas un seul instant à me retirer dès lors que j’aurai le sentiment de presser dans le désert ou d’aller à l’encontre du sens de l’histoire et de la volonté populaire », a-t-il conclu.
Source: Africaguinée
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


