
Le Hamas a annoncé, lundi 10 février, « jusqu'à nouvel ordre » la prochaine libération d'otages israéliens captifs à Gaza, normalement prévue pour samedi 15 février. Israël estime qu'il s'agit d'une « violation totale » de l'accord de cessez-le-feu et prépare son armée « à tous les scénarios ».
La trêve en vigueur entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, est en danger après les prises de positions des deux camps ce lundi 10 février. La branche armée de l'organisation palestinienne a annoncé la première reporter « jusqu'à nouvel ordre » la prochaine libération d'otages retenus à Gaza.
« La libération des prisonniers, qui était prévue pour samedi prochain, 15 février 2025, est reportée jusqu'à nouvel ordre en attendant que l'occupation (l'État d'Israël, NDLR) s'acquitte de ses obligations », a déclaré Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué. Trois otages sont censés être libérés le 15 février.
La réponse israélienne n'a pas tardé. Le ministre de la Défense, Israel Katz, a indiqué, lui aussi dans un communiqué, que « l'annonce du Hamas concernant l'arrêt de la libération des otages israéliens constitue une violation totale de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages ». En conséquence, l'armée israélienne a reçu l'ordre « de se préparer à tous les scénarios ».
Les familles des otages s'inquiètent
L'extrême droite israélienne, favorable à une reprise de la guerre, se saisit de cette occasion pour faire valoir à nouveau son point de vue, rapporte Michel Paul à Jérusalem. L'ex-ministre Itamar Ben Gvir appelle à une attaque massive sur Gaza, à la plus grande inquiétude des familles d'otages, qui demandent elles aux médiateurs d'agir le plus rapidement possible. « Chaque minute est cruciale pour les otages toujours détenus à Gaza », souligne le Forum des familles.
Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, ainsi que cinq otages thaïlandais, libérés hors de l'accord conclu entre Israël et le Hamas. En échange, 765 prisonniers palestiniens ont été libérés par l'État hébreu. La première phase de l'accord prévoit la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins sont décédés, contre 1 900 Palestiniens. Un accord mis à mal par ces dernières déclarations.
Et alors que la trêve risque de voler en éclats, le président américain Donald Trump, premier allié d'Israël, est revenu lui à la charge en affirmant que les Palestiniens n'auraient pas le droit de retourner dans la bande de Gaza, dans le cadre de son plan pour cette enclave dont il veut prendre le contrôle.
La trêve en vigueur entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, est en danger après les prises de positions des deux camps ce lundi 10 février. La branche armée de l'organisation palestinienne a annoncé la première reporter « jusqu'à nouvel ordre » la prochaine libération d'otages retenus à Gaza.
« La libération des prisonniers, qui était prévue pour samedi prochain, 15 février 2025, est reportée jusqu'à nouvel ordre en attendant que l'occupation (l'État d'Israël, NDLR) s'acquitte de ses obligations », a déclaré Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué. Trois otages sont censés être libérés le 15 février.
La réponse israélienne n'a pas tardé. Le ministre de la Défense, Israel Katz, a indiqué, lui aussi dans un communiqué, que « l'annonce du Hamas concernant l'arrêt de la libération des otages israéliens constitue une violation totale de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages ». En conséquence, l'armée israélienne a reçu l'ordre « de se préparer à tous les scénarios ».
Les familles des otages s'inquiètent
L'extrême droite israélienne, favorable à une reprise de la guerre, se saisit de cette occasion pour faire valoir à nouveau son point de vue, rapporte Michel Paul à Jérusalem. L'ex-ministre Itamar Ben Gvir appelle à une attaque massive sur Gaza, à la plus grande inquiétude des familles d'otages, qui demandent elles aux médiateurs d'agir le plus rapidement possible. « Chaque minute est cruciale pour les otages toujours détenus à Gaza », souligne le Forum des familles.
Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, ainsi que cinq otages thaïlandais, libérés hors de l'accord conclu entre Israël et le Hamas. En échange, 765 prisonniers palestiniens ont été libérés par l'État hébreu. La première phase de l'accord prévoit la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins sont décédés, contre 1 900 Palestiniens. Un accord mis à mal par ces dernières déclarations.
Et alors que la trêve risque de voler en éclats, le président américain Donald Trump, premier allié d'Israël, est revenu lui à la charge en affirmant que les Palestiniens n'auraient pas le droit de retourner dans la bande de Gaza, dans le cadre de son plan pour cette enclave dont il veut prendre le contrôle.
Autres articles
-
Angola: des anciens présidents et des opposants de pays africains refoulés à leur arrivée à Luanda
-
Cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine: «Nous sommes pour, mais il y a des nuances», dit Poutine
-
France: Emmanuel Macron affirme que «la menace russe est là» et «nous touche», sans «connaître de frontières»
-
Développement intégré en Afrique : l'UA et l'UE signent un accord de financement de 13 milliards de francs CFA
-
Dernière minute : la Cour suprême des États-Unis somme Trump de payer une partie de l'aide internationale gelée