Des sources de sécurité pakistanaises ont indiqué samedi que l'armée avait lancé une riposte contre l'Inde. Cela, après des frappes visant trois bases pakistanaises dans la nuit, dont une aux portes d'Islamabad, dans un contexte de grave confrontation entre les deux puissances nucléaires. Des journalistes de l'AFP ont entendu samedi matin des explosions retentir dans la ville de Srinagar, dans la partie indienne du Cachemire, que se disputent les deux pays. Par ailleurs, l'Autorité pakistanaise de l'aviation a annoncé, samedi à la mi-journée, que l'espace aérien pakistanais sera fermé « jusqu'à dimanche à 7h TU ».
Les vérifications indépendantes sur les frappes entre les deux pays sont difficiles. Côté indien, on affirme que plus tôt déjà, cinq personnes, dont un officiel de haut rang, ont trouvé la mort sous les tirs d'artillerie. Des attaques de drones pakistanais ont aussi eu lieu dans 26 zones frontalières, occasionnant un blessé. Les drones auraient ciblé l’aéroport de Srinagar, la capitale du Cachemire, rapporte notre correspondant à Bangalore, Côme Bastin. « L'escalade évidente du Pakistan continue avec une série d'attaques de drones et d'autres munitions », a rapporté l'armée indienne sur son compte X. Le Pakistan nie en bloc toutes ces accusations.
Le ministre de l'Information du Cachemire pakistanais, Mazhar Saeed Shah, a affirmé samedi à l'AFP que « 11 personnes, dont quatre femmes et un enfant » avaient été tuées dans la nuit, « dans d'intenses bombardements indiens, sur plus de cinq endroits de la Ligne de contrôle », la frontière de facto dans la région disputée. « Depuis mercredi, 28 personnes ont été tuées et 125 blessées dans des bombardements indiens ou des frappes de missiles » dans la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, a-t-il ajouté.
L'armée indienne a notamment décrit une série de « drones ennemis armés » observés au petit matin dans le secteur d'Amritsar, dans l'État indien du Penjab. Ils ont été « instantanément engagés et détruits », a-t-elle ajouté. Cette ville indienne proche de la frontière abrite le temple d'Or révéré par les Sikhs.
Les pays membres du G7 ont appelé à « une désescalade immédiate » et les États-Unis, alliés historiques du Pakistan, mais qui se sont rapprochés de l'Inde ces dernières décennies, ont offert leur médiation.
Des frappes indiennes sur des bases au Pakistan
Peu avant l'aube du samedi 10 mai, deux explosions venaient de retentir à Islamabad et à Rawalpindi toute proche, ville de garnison des militaires et services du renseignement. Quelques instants plus tard, le porte-parole de l'armée pakistanaise est apparu à la télévision d'État, annonçant de larges représailles et affirmant que « l'Inde a attaqué avec des missiles les bases de Nour Khan, Mourid et Chorkot ont été visées. Maintenant, attendez notre réponse », a-t-il lancé en anglais. Depuis, les frappes de missiles, les tirs d'artillerie et les attaques de drones se succèdent entre les deux voisins, ajoute notre correspondante à Islamabad, Sonia Ghezali.
Les vérifications indépendantes sur les frappes entre les deux pays sont difficiles. Côté indien, on affirme que plus tôt déjà, cinq personnes, dont un officiel de haut rang, ont trouvé la mort sous les tirs d'artillerie. Des attaques de drones pakistanais ont aussi eu lieu dans 26 zones frontalières, occasionnant un blessé. Les drones auraient ciblé l’aéroport de Srinagar, la capitale du Cachemire, rapporte notre correspondant à Bangalore, Côme Bastin. « L'escalade évidente du Pakistan continue avec une série d'attaques de drones et d'autres munitions », a rapporté l'armée indienne sur son compte X. Le Pakistan nie en bloc toutes ces accusations.
Le ministre de l'Information du Cachemire pakistanais, Mazhar Saeed Shah, a affirmé samedi à l'AFP que « 11 personnes, dont quatre femmes et un enfant » avaient été tuées dans la nuit, « dans d'intenses bombardements indiens, sur plus de cinq endroits de la Ligne de contrôle », la frontière de facto dans la région disputée. « Depuis mercredi, 28 personnes ont été tuées et 125 blessées dans des bombardements indiens ou des frappes de missiles » dans la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, a-t-il ajouté.
L'armée indienne a notamment décrit une série de « drones ennemis armés » observés au petit matin dans le secteur d'Amritsar, dans l'État indien du Penjab. Ils ont été « instantanément engagés et détruits », a-t-elle ajouté. Cette ville indienne proche de la frontière abrite le temple d'Or révéré par les Sikhs.
Les pays membres du G7 ont appelé à « une désescalade immédiate » et les États-Unis, alliés historiques du Pakistan, mais qui se sont rapprochés de l'Inde ces dernières décennies, ont offert leur médiation.
Des frappes indiennes sur des bases au Pakistan
Peu avant l'aube du samedi 10 mai, deux explosions venaient de retentir à Islamabad et à Rawalpindi toute proche, ville de garnison des militaires et services du renseignement. Quelques instants plus tard, le porte-parole de l'armée pakistanaise est apparu à la télévision d'État, annonçant de larges représailles et affirmant que « l'Inde a attaqué avec des missiles les bases de Nour Khan, Mourid et Chorkot ont été visées. Maintenant, attendez notre réponse », a-t-il lancé en anglais. Depuis, les frappes de missiles, les tirs d'artillerie et les attaques de drones se succèdent entre les deux voisins, ajoute notre correspondante à Islamabad, Sonia Ghezali.
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