Après le vote d’une loi criminalisant l’activité, le Sénégal a montré sa préoccupation pour les millions de victimes de la traite négrière. Il est le premier pays du continent à commémorer l'esclavage en souvenir des Africains qui en ont péri.
Le 27 avril 1848, Victor Schoelcher parvenait à faire abolir l’esclavage dans les colonies françaises. Plus de cent soixante ans plus tard, au nom du devoir de mémoire, le Sénégal organise une commémoration de la traite négrière en Afrique.
« C'est la première fois qu'on commémore en Afrique la traite négrière. L'Afrique a été absente. Elle n'a pas pensé à nommer le crime », a déclaré à la presse, Karfa Diallo, président de la Fondation du mémorial de la traite des Noirs, basée à Bordeaux, un des ports français ayant participé à l'esclavage.
La Fondation du mémorial de la traite vise à « faire de la mémoire » sur l'esclavage « une ressource citoyenne pour l'intégration, l'épanouissement en Afrique et la fraternité » entre les races, a-t-il ajouté.
Au programme de cet événement, un acte symbolique : en hommage aux victimes, des fleurs seront jetées dans l’océan depuis le depuis reliant Dakar à l'île de Gorée. Sur l’île, la célèbre « Maison des esclaves » inscrite depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, est devenue un emblème de la traite des Noirs.
Entre commerce du "bois d’ébène" et razzias
La traite occidentale a déporté quelque 11 millions d'Africains vers les colonies européennes des Amériques et de l’océan Indien en un peu moins de quatre siècles. L’esclavage a particulièrement touché le Sénégal, où sévissaient deux types de traite : le commerce du « bois d'ébène » par les Européens sur la côte atlantique et les razzias arabo-berbéro-musulmanes sur les populations du fleuve Sénégal.
En commémorant cette sombre page de son histoire, le Sénégal réaffirme sa volonté de condamner l’esclavage, un an après l'adoption par le gouvernement sénégalais d'une loi criminalisant cette pratique.
En effet, l’ancienne colonie française était le premier pays africain, en mars 2010, à se doter d'une telle législation, inspirée de la loi votée neuf ans plus tôt en France, à l'initiative de la députée d'origine guyanaise Christiane Taubira-Delannon.
Le 27 avril 1848, Victor Schoelcher parvenait à faire abolir l’esclavage dans les colonies françaises. Plus de cent soixante ans plus tard, au nom du devoir de mémoire, le Sénégal organise une commémoration de la traite négrière en Afrique.
« C'est la première fois qu'on commémore en Afrique la traite négrière. L'Afrique a été absente. Elle n'a pas pensé à nommer le crime », a déclaré à la presse, Karfa Diallo, président de la Fondation du mémorial de la traite des Noirs, basée à Bordeaux, un des ports français ayant participé à l'esclavage.
La Fondation du mémorial de la traite vise à « faire de la mémoire » sur l'esclavage « une ressource citoyenne pour l'intégration, l'épanouissement en Afrique et la fraternité » entre les races, a-t-il ajouté.
Au programme de cet événement, un acte symbolique : en hommage aux victimes, des fleurs seront jetées dans l’océan depuis le depuis reliant Dakar à l'île de Gorée. Sur l’île, la célèbre « Maison des esclaves » inscrite depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, est devenue un emblème de la traite des Noirs.
Entre commerce du "bois d’ébène" et razzias
La traite occidentale a déporté quelque 11 millions d'Africains vers les colonies européennes des Amériques et de l’océan Indien en un peu moins de quatre siècles. L’esclavage a particulièrement touché le Sénégal, où sévissaient deux types de traite : le commerce du « bois d'ébène » par les Européens sur la côte atlantique et les razzias arabo-berbéro-musulmanes sur les populations du fleuve Sénégal.
En commémorant cette sombre page de son histoire, le Sénégal réaffirme sa volonté de condamner l’esclavage, un an après l'adoption par le gouvernement sénégalais d'une loi criminalisant cette pratique.
En effet, l’ancienne colonie française était le premier pays africain, en mars 2010, à se doter d'une telle législation, inspirée de la loi votée neuf ans plus tôt en France, à l'initiative de la députée d'origine guyanaise Christiane Taubira-Delannon.
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