Le pouvoir en place continue de s'en prendre aux personnes les plus influentes de la société civile. Selon un cadre de son parti, l’Alliance unioniste, Mohammed al-Fekki aurait été interpellé par les forces de sécurité alors qu’il était en voiture, puis emmené vers une destination inconnue.
Mohammed al-Fekki était le plus jeune membre du Conseil souverain, l’organe phare de la transition, jusqu’au coup de force de fin octobre, où il avait déjà été emprisonné plusieurs jours. Il appartenait aussi à la commission chargée de récupérer les biens spoliés par l’ancien dictateur Omar el-Béchir.
Deux autres représentants de ce même organisme ont été interpellés cette semaine : Wagdi Salih et Khalid Omar Youssef. L’institution avait mené de multiples enquêtes sur des affaires de corruption et malversations impliquant des membres de l’ancien régime.
Or depuis le coup d’État, bon nombre des soutiens du régime d’Omar el-Béchir ont été réhabilités par le général Abdel Fattah al-Burhan, l’homme fort du régime en place.
Le chef des forces armées s’est d’ailleurs exprimé samedi 12 février pour la première fois depuis le 25 octobre : il a nié tout aspect politique derrière ces interpellations, disant qu’elles étaient liées à des décisions de justice indépendantes.
La mise aux arrêts de Mohammed al-Fekki tombe en tout cas au moment où Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine, est en déplacement au Soudan.
Mohammed al-Fekki était le plus jeune membre du Conseil souverain, l’organe phare de la transition, jusqu’au coup de force de fin octobre, où il avait déjà été emprisonné plusieurs jours. Il appartenait aussi à la commission chargée de récupérer les biens spoliés par l’ancien dictateur Omar el-Béchir.
Deux autres représentants de ce même organisme ont été interpellés cette semaine : Wagdi Salih et Khalid Omar Youssef. L’institution avait mené de multiples enquêtes sur des affaires de corruption et malversations impliquant des membres de l’ancien régime.
Or depuis le coup d’État, bon nombre des soutiens du régime d’Omar el-Béchir ont été réhabilités par le général Abdel Fattah al-Burhan, l’homme fort du régime en place.
Le chef des forces armées s’est d’ailleurs exprimé samedi 12 février pour la première fois depuis le 25 octobre : il a nié tout aspect politique derrière ces interpellations, disant qu’elles étaient liées à des décisions de justice indépendantes.
La mise aux arrêts de Mohammed al-Fekki tombe en tout cas au moment où Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine, est en déplacement au Soudan.
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