Initialement prévu pour décembre 2024, le scrutin se tiendra donc en décembre 2026. Ce scrutin, qui sera le premier du pays le plus jeune au monde, est en conséquence à nouveau repoussé. Il l'avait déjà été, de deux ans aussi, en 2022.
L'annonce a été faite sur Facebook par la présidence sud-soudanaise, citant le « besoin de plus de temps » pour mettre en œuvre « des tâches critiques » de l'accord de paix. Cet accord, signé en 2018 pour mettre fin à la guerre civile démarrée en 2013, prévoit notamment l'unification des forces armées, ou encore la rédaction de la Constitution permanente du pays.
Le ministre des Affaires du cabinet, Martin Elia Lomuro, justifie ce report en invoquant les « recommandations à la fois des institutions électorales et du secteur de la sécurité », ainsi que « les tâches cruciales en suspens, nécessaires au bon déroulement des élections ».
De fait, la commission qui supervise la mise en œuvre de l'accord de paix note dans son dernier rapport que « les conditions ne sont pas réunies pour que des élections libres, justes et crédibles puissent avoir lieu ». La Constitution permanente du Soudan du Sud n'est toujours pas rédigée et les forces armées unifiées restent encore largement inopérantes. Et il manque les financements requis pour la tenue des élections.
Une défiance grandissante
À cela s'ajoute la défiance grandissante contre le régime de Salva Kiir. Beaucoup d'internautes questionnent la légitimité du gouvernement actuel, jamais élu et accusé de vouloir simplement se maintenir au pouvoir. « Je parie que dans deux ans, nous allons à nouveau avoir un report » écrit un internaute désabusé.
Mauvaise volonté ou difficultés insurmontables ? Cette nouvelle prolongation de la période de transition démontre, encore une fois, combien le processus de paix sud-soudanais est laborieux.
L'annonce a été faite sur Facebook par la présidence sud-soudanaise, citant le « besoin de plus de temps » pour mettre en œuvre « des tâches critiques » de l'accord de paix. Cet accord, signé en 2018 pour mettre fin à la guerre civile démarrée en 2013, prévoit notamment l'unification des forces armées, ou encore la rédaction de la Constitution permanente du pays.
Le ministre des Affaires du cabinet, Martin Elia Lomuro, justifie ce report en invoquant les « recommandations à la fois des institutions électorales et du secteur de la sécurité », ainsi que « les tâches cruciales en suspens, nécessaires au bon déroulement des élections ».
De fait, la commission qui supervise la mise en œuvre de l'accord de paix note dans son dernier rapport que « les conditions ne sont pas réunies pour que des élections libres, justes et crédibles puissent avoir lieu ». La Constitution permanente du Soudan du Sud n'est toujours pas rédigée et les forces armées unifiées restent encore largement inopérantes. Et il manque les financements requis pour la tenue des élections.
Une défiance grandissante
À cela s'ajoute la défiance grandissante contre le régime de Salva Kiir. Beaucoup d'internautes questionnent la légitimité du gouvernement actuel, jamais élu et accusé de vouloir simplement se maintenir au pouvoir. « Je parie que dans deux ans, nous allons à nouveau avoir un report » écrit un internaute désabusé.
Mauvaise volonté ou difficultés insurmontables ? Cette nouvelle prolongation de la période de transition démontre, encore une fois, combien le processus de paix sud-soudanais est laborieux.
Autres articles
-
Le prix Nobel de chimie décerné à David Baker, Demis Hassabis et John M. Jumper pour leurs travaux sur les protéines
-
Kenya: la motion de destitution contre le vice-président voté par les députés
-
Cameroun : le gouvernement dément des rumeurs sur la mort de Paul Biya
-
Municipales à Madagascar: la liste officielle des candidats a été publiée
-
Niger: 339 morts et plus d'un million de sinistrés depuis juin à la suite des pluies exceptionnelles touchant le pays