« Il faut des limites! Ce qui a été fait à la dame ne peut pas entrer dans le cadre de la gestion pacifique d’une manifestation. La dame s’est retrouvée avec des blessures profondes, qui laissaient voir les éléments osseux. Les détails étaient suffisamment donnés pour que l’administration togolaise, ou le juge togolais, puissent investiguer, mais ils ne l’ont pas fait. Alors, dans le cas du soldat, c’est en 1998 qu’il y a eu une rumeur de tentative de coup d’État. À l’époque, on a déclenché une purge contre certaines personnes qu’on considérait comme être proches de l’opposition. Ce militaire, malheureusement, va voir sa maison brûlée, le monsieur va être lui-même renversé deux fois de suite de sa moto. Ensuite, d’autres soldats qu’il a nommément désignés, l’ont poursuivi, l’ont arrêté, l’ont frappé jusqu’à ce qu’il perde conscience. On ne peut pas continuer comme ça à chaque fois à molester des gens, en espérant que, quand la Cour va condamner, on va payer et ce serait fini. »
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