Le paludisme reste très présent au Togo dans toutes les régions du pays. La maladie s’aggrave surtout pendant la saison des pluies, lorsque les moustiques se multiplient davantage. En 2022, il représentait encore 60 % des motifs de consultation dans les formations sanitaires. Les enfants de moins de cinq ans constituaient 34 % des cas et près de 65 % des décès liés à la maladie, ce qui en fait la principale cible de cette campagne vaccinale.
Le vaccin R21/Matrix-M, préqualifié par l’OMS, sera administré en quatre doses : à cinq mois, six mois, sept mois et quinze mois. Environ 269 000 enfants sont concernés dès la première phase, qui couvrira simultanément les 39 districts sanitaires du pays.
Réduire la morbidité liée au paludisme
Adidja Amani, responsable de l’introduction de nouveaux vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, salue une décision « porteuse d’espoir pour la lutte contre le paludisme en Afrique ». Elle insiste d’abord sur son efficacité : « Parce que ce vaccin, ajouté aux autres interventions, permet de réduire significativement la morbidité liée au paludisme. Dans les pays pilotes comme le Kenya, le Malawi et le Ghana, nous avons observé une réduction de 13 % de la mortalité chez les enfants », déclare-t-elle au micro de notre journaliste du service Afrique de RFI Christina Okello.
Mais elle rappelle que la protection dépend du respect du schéma vaccinal. « C’est un message d’encouragement aux mamans pour leur demander de venir pour les quatre doses. L’un des défis que nous rencontrons, c’est l’idée qu’une seule injection suffirait. Or, au Togo, le schéma prévoit des doses à cinq, six, sept et quinze mois. C’est en respectant ces rendez-vous que les enfants seront correctement protégés ».
Le vaccin R21/Matrix-M, préqualifié par l’OMS, sera administré en quatre doses : à cinq mois, six mois, sept mois et quinze mois. Environ 269 000 enfants sont concernés dès la première phase, qui couvrira simultanément les 39 districts sanitaires du pays.
Réduire la morbidité liée au paludisme
Adidja Amani, responsable de l’introduction de nouveaux vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, salue une décision « porteuse d’espoir pour la lutte contre le paludisme en Afrique ». Elle insiste d’abord sur son efficacité : « Parce que ce vaccin, ajouté aux autres interventions, permet de réduire significativement la morbidité liée au paludisme. Dans les pays pilotes comme le Kenya, le Malawi et le Ghana, nous avons observé une réduction de 13 % de la mortalité chez les enfants », déclare-t-elle au micro de notre journaliste du service Afrique de RFI Christina Okello.
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