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Présidentielle en Guinée: Mamadi Doumbouya lance sa campagne aux portes de l’université de Kankan

En Guinée, Mamadi Doumbouya, président de la transition, a lancé, samedi 13 décembre, sa campagne en vue de la présidentielle du 28 décembre, à l’occasion d’un grand meeting, à Kankan, dans le nord-est de la Guinée, sa ville natale. Un rassemblement synonyme de jour chômé pour un grand nombre d’étudiants qui ont vu leurs cours annulés, des annulations qui provoquent des sentiments mitigés, certains regrettant la politisation de l’université, d’autres se réjouissant de pouvoir aller apporter leur soutien à Mamadi Doumbouya.



Présidentielle en Guinée: Mamadi Doumbouya lance sa campagne aux portes de l’université de Kankan
Les festivités de la campagne se font entendre aux portes de l’université, située en plein centre-ville. Fatoumata qui en revient, s’en réjouit. Elle soutient Mamadi Doumbouya parce que désormais, les bourses n’ont plus de retard.
 
« Avant, on recevait les pécules, au mois de décembre. Maintenant, on le reçoit au mois de novembre. C’est bénéfique pour nous », souligne-t-elle. Elle se félicite aussi que le prix du master ait été divisé par deux. Il coûte désormais l’équivalent de 1 500€ (15 millions de francs guinéens).
 
« Une université doit être un lieu neutre politiquement »
Alseny, lui, déplore l’annulation des cours, samedi, et la distribution de t-shirts à l’effigie de Mamadi Doumbouya au sein même de l’université : « Si l’objectif c’est de faire avancer le pays, il vaut mieux laisser avancer les études et faire la campagne en dehors des universités. Une université doit être un lieu neutre politiquement. »
 
Abdoulaye, lui, regrette de s’être levé ce samedi matin : « Toute la nuit, j’ai révisé. J’avais une évaluation à faire ce matin. Le matin je me suis réveillé, je n’ai même pas pris mon déjeuner parce que j’étais en retard. Je viens, notre salle de classe était fermée. On nous dit de venir au département, une liste était en train d’être dressée pour distribuer des t-shirts et participer à la campagne. Pourtant, nous, on était là pour une évaluation. Si j’avais su qu’il n’y avait pas cette évaluation, je ne serais pas venu. »
 
Sentiment partagé par un professeur qui doit reporter un examen à janvier car les cours de la semaine prochaine sont aussi annulés pour faire place à la campagne.

RFI

Dimanche 14 Décembre 2025 - 11:59


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