(LA CHRONIQUE DE BKD)
Dakar, 14 déc. 2025 (25e Numéro)
Nos jeunes athlètes sénégalais sont partis tardivement pour les Jeux Africains de la Jeunesse de Luanda (Angola), après le démarrage des compétitions. La question est donc légitime : vont-ils réellement compétir ou non ?
Dakar, 14 déc. 2025 (25e Numéro)
Nos jeunes athlètes sénégalais sont partis tardivement pour les Jeux Africains de la Jeunesse de Luanda (Angola), après le démarrage des compétitions. La question est donc légitime : vont-ils réellement compétir ou non ?
À ce stade, ils sont malheureusement plus proches du tourisme sportif que de la performance, condamnés à faire de la figuration.
Et cela n’a rien à voir avec leur talent ou leur engagement, mais tout avec la validation tardive de leur déplacement.
Ce qui s’est passé est grave. À un an des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, une compétition continentale qualificative pour ces JOJ aurait dû être anticipée, planifiée et encadrée avec rigueur.
Le ministère des Sports est la tutelle. À ce titre, il doit prendre de la hauteur, anticiper et décider. Même lorsqu’une compétition ne vient pas formellement du CNOSS ou des fédérations, la tutelle doit être en mesure de dire clairement : le Sénégal participe.
Le sport ne se gère pas dans l’urgence, encore moins avec des états d’âme ou des rapports de force. Il doit être géré de manière professionnelle, totalement professionnalisée. Le sport n’est pas un terrain de règlement de comptes.
Ces logiques doivent rester ailleurs, pas dans la gestion des carrières de jeunes athlètes.
Il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde une importance capitale à la réussite des JOJ. Il en parle régulièrement en Conseil des ministres, et un Conseil présidentiel est annoncé mardi prochain sur la question.
Les messages du Chef de l’État sont clairs.
Dès lors, tout le monde doit émettre sur la même longueur d’onde. Le ministère des Sports, avec l’ensemble de ses cadres, doit revoir sa copie, renforcer la planification et rétablir la coordination. Car Dakar 2026 n’est pas un simple événement sportif. C’est un rendez-vous historique. Et l’improvisation n’y a pas sa place.
Luanda 2025 doit servir d’alerte. À un an des JOJ Dakar 2026, le Sénégal n’a plus droit à l’erreur. La réussite de ces Jeux exige rigueur, anticipation et unité d’action.
Tout autre choix serait une prise de risque inutile face à un rendez-vous historique pour le pays et pour l’Afrique.
Boubacar Kambel DIENG (BKD…)
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