Avant son arrivée à Berlin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est montré optimiste : « Le moment offre une opportunité significative. Nous allons travailler de façon aussi active et constructive que possible à Berlin avec tous ceux qui peuvent vraiment faire que l’accord fonctionne », a-t-il dit dans une allocution télévisée.
Friedrich Merz a, quant à lui, affirmé samedi que le président russe Vladimir Poutine souhaitait une modification des frontières en Europe et le « retour » de l’URSS. « Si l’Ukraine tombe, il n’en restera pas là », a déclaré le chancelier à Munich, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut.
Peu de choses ont filtré sur la rencontre entre conseillers diplomatiques de l’Allemagne, de l’Ukraine et des États-Unis. Mais la participation des émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, confirmée vendredi 12 décembre par un haut responsable de la Maison Blanche, semble indiquer que Washington espère des avancées. Donald Trump avait affirmé qu’il n’enverrait pas de représentant en Europe sans cette perspective.
Le président américain continue toutefois de faire pression sur l’Ukraine pour que le pays accepte un accord rapidement. Kiev et ses alliés cherchent à amender le plan américain dévoilé il y a un mois et jugé initialement très favorable à Moscou.
Deux sujets restent cruciaux : des garanties de sécurité solides pour l’Ukraine en cas d’accord, afin de se prémunir contre une éventuelle nouvelle agression russe à l'avenir. Autre sujet délicat : les concessions territoriales que Kiev serait prêt ou non à faire. L’Ukraine pourrait renoncer dorénavant au profit de la Russie à des zones qui restent aujourd’hui sous contrôle ukrainien.
Car Washington réclame d’importantes concessions, déplore Kiev. Selon Volodymyr Zelensky, Washington veut que les forces ukrainiennes se retirent de la partie de la région de Donetsk (est de l'Ukraine) qu'elles contrôlent encore et qui est censée devenir une « zone économique libre » démilitarisée, sans demander la même chose aux troupes d'occupation.
En échange, l'armée russe se retirerait de toutes petites zones conquises par elle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est) mais conserverait des territoires plus larges dans celles de Kherson et de Zaporijjia (sud).
La rencontre des conseillers diplomatiques de dimanche sera suivie par une visite de Volodymyr Zelensky à Berlin lundi. Le soir, une rencontre au sommet doit réunir des responsables européens, dont le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, l’Union européenne et l’Otan.
Friedrich Merz a, quant à lui, affirmé samedi que le président russe Vladimir Poutine souhaitait une modification des frontières en Europe et le « retour » de l’URSS. « Si l’Ukraine tombe, il n’en restera pas là », a déclaré le chancelier à Munich, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut.
Peu de choses ont filtré sur la rencontre entre conseillers diplomatiques de l’Allemagne, de l’Ukraine et des États-Unis. Mais la participation des émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, confirmée vendredi 12 décembre par un haut responsable de la Maison Blanche, semble indiquer que Washington espère des avancées. Donald Trump avait affirmé qu’il n’enverrait pas de représentant en Europe sans cette perspective.
Le président américain continue toutefois de faire pression sur l’Ukraine pour que le pays accepte un accord rapidement. Kiev et ses alliés cherchent à amender le plan américain dévoilé il y a un mois et jugé initialement très favorable à Moscou.
Deux sujets restent cruciaux : des garanties de sécurité solides pour l’Ukraine en cas d’accord, afin de se prémunir contre une éventuelle nouvelle agression russe à l'avenir. Autre sujet délicat : les concessions territoriales que Kiev serait prêt ou non à faire. L’Ukraine pourrait renoncer dorénavant au profit de la Russie à des zones qui restent aujourd’hui sous contrôle ukrainien.
Car Washington réclame d’importantes concessions, déplore Kiev. Selon Volodymyr Zelensky, Washington veut que les forces ukrainiennes se retirent de la partie de la région de Donetsk (est de l'Ukraine) qu'elles contrôlent encore et qui est censée devenir une « zone économique libre » démilitarisée, sans demander la même chose aux troupes d'occupation.
En échange, l'armée russe se retirerait de toutes petites zones conquises par elle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est) mais conserverait des territoires plus larges dans celles de Kherson et de Zaporijjia (sud).
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