« Les attaques visant les "casques bleus" des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international » a rappelé samedi le chef de l'ONU Antonio Guterres. Il a qualifié d'« injustifiable » et « horrible » l'attaque de drone qui a ciblé la base logistique des forces de maintien de la paix à Kadougli, réitérant également ses appels à « mettre immédiatement un terme aux hostilités » au Soudan.
Vives réactions également au Bangladesh, dont sont originaires les six « casques bleus » tués. Le ministère des Affaires étrangères bangladais a « fermement » condamné l'attaque et demandé à l'ONU de « garantir une prise en charge optimale » des militaires blessés.
Le gouvernement soudanais pro-armée a attribué l’attaque aux paramilitaires menés par le général Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti ». Dans un communiqué, le Conseil de souveraineté, dirigé par le général Abdel Fattah Al-Burhan, chef de l'armée, a qualifié l'attaque « d'escalade dangereuse ».
Dans un communiqué sur Telegram, les FSR ont dénoncé des « accusations infondées » les visant. Plus tôt samedi, les paramilitaires avaient rejeté « catégoriquement » des accusations les visant sur des exactions commises contre des civils au Darfour, lorsqu'ils s'étaient emparés de la grande ville d'El-Fasher fin octobre.
Kadougli assiégée depuis un an et demi par les FSR
L’attaque s’est déroulée à Kadougli, la capitale d’un des trois États du Kordofan, région du sud du pays qui est devenue récemment l'épicentre des combats dans la guerre entre l’armée et les paramilitaires. Ces militaires appartenaient à la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (Fisnua), chargée de s’interposer dans cette zone disputée entre le Soudan et le Soudan du Sud.
« Six soldats ont été tués et six blessés dont quatre grièvement », a déclaré cette force, précisant que les victimes étaient bangladaises.
Kadougli, capitale du Kordofan-Sud, est assiégée depuis un an et demi par les paramilitaires. Début novembre, les Nations unies y ont déclaré un état de famine. La vaste région du Kordofan fait la jonction entre les zones tenues par l'armée dans le nord, l'est et le centre, et le Darfour dans l'ouest, passé entièrement sous le contrôle des FSR fin octobre.
Vives réactions également au Bangladesh, dont sont originaires les six « casques bleus » tués. Le ministère des Affaires étrangères bangladais a « fermement » condamné l'attaque et demandé à l'ONU de « garantir une prise en charge optimale » des militaires blessés.
Le gouvernement soudanais pro-armée a attribué l’attaque aux paramilitaires menés par le général Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti ». Dans un communiqué, le Conseil de souveraineté, dirigé par le général Abdel Fattah Al-Burhan, chef de l'armée, a qualifié l'attaque « d'escalade dangereuse ».
Dans un communiqué sur Telegram, les FSR ont dénoncé des « accusations infondées » les visant. Plus tôt samedi, les paramilitaires avaient rejeté « catégoriquement » des accusations les visant sur des exactions commises contre des civils au Darfour, lorsqu'ils s'étaient emparés de la grande ville d'El-Fasher fin octobre.
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L’attaque s’est déroulée à Kadougli, la capitale d’un des trois États du Kordofan, région du sud du pays qui est devenue récemment l'épicentre des combats dans la guerre entre l’armée et les paramilitaires. Ces militaires appartenaient à la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (Fisnua), chargée de s’interposer dans cette zone disputée entre le Soudan et le Soudan du Sud.
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