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Le groupe de contact international est en Guinée pour débloquer la situation

Le second tour de la présidentielle en Guinée aurait dû se tenir dimanche 19 septembre, mais il a été reporté à une date indéterminée. L’Union européenne et la CEDEAO ont demandé que le scrutin ait lieu dans les meilleurs délais et, preuve que la communauté internationale s’inquiète, le groupe de contact international pour la Guinée est arrivé ce samedi 18 septembre au matin à l’improviste à Conakry.



Le groupe de contact international est arrivé ce samedi 18 septembre à Conakry dans le but de sauver le processus électoral.
Le groupe de contact international est arrivé ce samedi 18 septembre à Conakry dans le but de sauver le processus électoral.


Les diplomates des Nations unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO arrivés ce samedi 18 septembre au matin à Conakry doivent tout au long de la journée rencontrer la Commission électorale, les différentes institutions de la transition, le général Konaté, le Premier ministre Jean-Marie Doré et les deux candidats Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo.

Selon les termes d’un membre de cette délégation, l’objet de cette visite impromptue est simple : il s’agit de sauver le processus électoral, d’obtenir un nouveau calendrier pour ce second tour, et surtout faire que ce nouveau report sera le dernier.

Actuellement, le climat est à l’incertitude en Guinée. La Commission électorale, qui est minée par des querelles internes entre les partisans de Cellou Dalein Diallo et ceux d’Alpha Condé, n’a jusque-là pas été capable d’annoncer une nouvelle date pour le scrutin attendu désormais depuis deux mois.

Techniquement, explique une bonne source, elle serait pourtant tout à fait à même d’organiser le vote dans les deux semaines.

Depuis la semaine dernière, aucun incident n’est à déplorer entre les militants des deux finalistes, mais tous les observateurs internationaux sont inquiets et estiment qu’il faut tourner rapidement la page de ces élections au risque, sinon, de voir le processus s’embourber, avec des conséquences imprévisibles.

RFI

Samedi 18 Septembre 2010 - 18:47


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