C’est pour nous, les sénégalais, l’heure de s’interroger sur le type de comportement à adopter face au Covid-19 qui a fait son intrusion dans notre pays sans crier gare. Deux (02) porteurs français ne présentant aucun symptôme lors de leur contrôle par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, sont aujourd'hui pris en charge dans un environnement aseptisé, au centre hospitalier de FANN. Dès que l’épidémie s’est déclarée en Chine, le Sénégal a aussitôt pris la bonne mesure de la situation en mettant en place, dans le même temps, un dispositif de veille et de suivi des étudiants sénégalais mis en quarantaine à Wuhan et un autre dispositif de contrôle des passagers en provenance des pays ayant déjà enregistré des cas de personnes atteintes. Ce déploiement rapide et efficace démontre, si besoin en était, de la capacité du ministre en charge de la santé à anticiper, déployer et organiser ses équipes pour une bonne prise en charge de cette épidémie.
Maintenant que le Coronavirus, contenu hors de notre pays depuis presque trois (03) mois, s’est installé, il est impérieux que les sénégalais que nous sommes tentions de modifier, ne serait-ce qu’un tout petit peu, notre mode de vie séculaire. Il est vrai que nos autorités ont réussi à passer avec succès le test grandeur nature d’Ebola et d’autres maladies à contamination rapide mais ce n’est pas pour autant que notre système de santé doit rester confiant. Se dire que nous l’avons réussi une fois, ne veut absolument pas garantir que nous allons rééditer cet exploit. Le mode de contamination du coronavirus peut s’avérer très rapide en ce sens qu’il suffit qu’une personne contaminée et non encore consciente qu’elle est porteuse, circule librement parmi la population pour que celle-ci soit exposée à une contamination. Il suffit alors au porteur de serrer la main à un individu sain qui se touche les yeux ou le nez, de postillonner devant ce dernier en parlant ou encore de laisser des traces de salive qui sont touchées par le corps sain, pour être contaminé, à son tour.
Or, nos habitudes de vie semblent bien s’opposer au mode de contamination du Coronavirus. Le contact humain qui se traduit par une chaleur humaine est une marque de fabrique de nos pays que beaucoup nous envient. La vie en communauté, les grandes rencontres, les poignées de mains et les embrassades, le partage de verre de café, de boisson, ou de thé, si chers à nos concitoyens et même des échanges de vêtements, entre membres d’une même famille ou entre amis, sont autant de situation de risque de contagion.
Face à une telle situation, un tel risque de propagation du virus, les autorités sanitaires de notre pays, au premier chef desquelles se trouvent le ministère de la santé et de l’action sociale ont pris des mesures conservatoires, avec toute l’autorité requise pour, amoindrir ou, souhaitons-le, stopper les risques de contamination élevée auxquels nous risquons bien de faire face. En effet, face à la fragilité des systèmes de santé dans les pays en voie de développement (nombre d’hôpitaux, de médecins, le niveau et la quantité des équipements, la disponibilité des stocks de produits médicaux et paramédicaux, ect.) conjuguée à notre mode vie sociale, il ne faut pas exclure que ce virus se transforme en pandémie. Pour parer à toute éventualité, un certain nombre de mesures doivent être prises :
- au plan familial, il faudra entreprendre une campagne de sensibilisation, dans les média, sur les bons comportements à avoir pendant cette période de haut risque. A cet effet, le Père de la nation a donné un exemple éclatant à tous nos concitoyens en ne consacrant pas à la traditionnelle poignée de mains, lors de son passage au CICAD à Diamniadio, pour les besoins du lancement de la seconde phase de la Délégation à entrepreneuriat Rapide (DER) :
- au plan religieux, il faudra que les autorités poursuivent la série de rencontres entreprises avec les foyers religieux pour les sensibiliser sur les risques encourus, par le pays, en organisant les traditionnelles fêtes religieuses ou confrériques. La Mecque vient encore d’administrer une belle leçon au reste du monde en suspendant la Oumra, pour certainement éviter les conséquences de la grippe H1N1 lors du pèlerinage de 2009, qui avait occasionné des cas de contamination dans le reste du monde;
- au plan social en fin, l’autorité pourrait interdire, provisoirement, la tenue de manifestations qui occasionnent des attroupements et des contacts en tous genres : partage de repas en commun, de verres de thé, de boisson, les salutations, les proximités trop rapprochées. Il devrait en être de même pour les manifestations culturelles et politiques comme les meetings et les concerts, à l’instar de celui de l’artiste Waly Seck que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille N'Diaye vient d’annuler, dans son fief politique à Linguère.
Les quelques mesures de prévention citées plus haut, éviteraient les conséquences fâcheuses comme l’augmentation du budget de la santé des familles qui pourraient être touchées par la maladie, la baisse de la productivité dans le travail ainsi qu’une baisse de l’activité économique intérieur et très certainement international avec son lot de conséquences sur une possible décroissance mondiale et une augmentation du taux de chômage.
En attendant qu’un vaccin soit trouvé contre ce fléau dont la stagnation est constatée en Chine, nous faisons appel à la responsabilité individuel de chacun, pour servir de rempart contre le Coronavirus car il continue sa progression, certes lente mais inexorable dans le reste du monde.
Oumar SOW
CCR/ Responsable politique Pikine/ Djiddah Thiaroye Kao
Maintenant que le Coronavirus, contenu hors de notre pays depuis presque trois (03) mois, s’est installé, il est impérieux que les sénégalais que nous sommes tentions de modifier, ne serait-ce qu’un tout petit peu, notre mode de vie séculaire. Il est vrai que nos autorités ont réussi à passer avec succès le test grandeur nature d’Ebola et d’autres maladies à contamination rapide mais ce n’est pas pour autant que notre système de santé doit rester confiant. Se dire que nous l’avons réussi une fois, ne veut absolument pas garantir que nous allons rééditer cet exploit. Le mode de contamination du coronavirus peut s’avérer très rapide en ce sens qu’il suffit qu’une personne contaminée et non encore consciente qu’elle est porteuse, circule librement parmi la population pour que celle-ci soit exposée à une contamination. Il suffit alors au porteur de serrer la main à un individu sain qui se touche les yeux ou le nez, de postillonner devant ce dernier en parlant ou encore de laisser des traces de salive qui sont touchées par le corps sain, pour être contaminé, à son tour.
Or, nos habitudes de vie semblent bien s’opposer au mode de contamination du Coronavirus. Le contact humain qui se traduit par une chaleur humaine est une marque de fabrique de nos pays que beaucoup nous envient. La vie en communauté, les grandes rencontres, les poignées de mains et les embrassades, le partage de verre de café, de boisson, ou de thé, si chers à nos concitoyens et même des échanges de vêtements, entre membres d’une même famille ou entre amis, sont autant de situation de risque de contagion.
Face à une telle situation, un tel risque de propagation du virus, les autorités sanitaires de notre pays, au premier chef desquelles se trouvent le ministère de la santé et de l’action sociale ont pris des mesures conservatoires, avec toute l’autorité requise pour, amoindrir ou, souhaitons-le, stopper les risques de contamination élevée auxquels nous risquons bien de faire face. En effet, face à la fragilité des systèmes de santé dans les pays en voie de développement (nombre d’hôpitaux, de médecins, le niveau et la quantité des équipements, la disponibilité des stocks de produits médicaux et paramédicaux, ect.) conjuguée à notre mode vie sociale, il ne faut pas exclure que ce virus se transforme en pandémie. Pour parer à toute éventualité, un certain nombre de mesures doivent être prises :
- au plan familial, il faudra entreprendre une campagne de sensibilisation, dans les média, sur les bons comportements à avoir pendant cette période de haut risque. A cet effet, le Père de la nation a donné un exemple éclatant à tous nos concitoyens en ne consacrant pas à la traditionnelle poignée de mains, lors de son passage au CICAD à Diamniadio, pour les besoins du lancement de la seconde phase de la Délégation à entrepreneuriat Rapide (DER) :
- au plan religieux, il faudra que les autorités poursuivent la série de rencontres entreprises avec les foyers religieux pour les sensibiliser sur les risques encourus, par le pays, en organisant les traditionnelles fêtes religieuses ou confrériques. La Mecque vient encore d’administrer une belle leçon au reste du monde en suspendant la Oumra, pour certainement éviter les conséquences de la grippe H1N1 lors du pèlerinage de 2009, qui avait occasionné des cas de contamination dans le reste du monde;
- au plan social en fin, l’autorité pourrait interdire, provisoirement, la tenue de manifestations qui occasionnent des attroupements et des contacts en tous genres : partage de repas en commun, de verres de thé, de boisson, les salutations, les proximités trop rapprochées. Il devrait en être de même pour les manifestations culturelles et politiques comme les meetings et les concerts, à l’instar de celui de l’artiste Waly Seck que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille N'Diaye vient d’annuler, dans son fief politique à Linguère.
Les quelques mesures de prévention citées plus haut, éviteraient les conséquences fâcheuses comme l’augmentation du budget de la santé des familles qui pourraient être touchées par la maladie, la baisse de la productivité dans le travail ainsi qu’une baisse de l’activité économique intérieur et très certainement international avec son lot de conséquences sur une possible décroissance mondiale et une augmentation du taux de chômage.
En attendant qu’un vaccin soit trouvé contre ce fléau dont la stagnation est constatée en Chine, nous faisons appel à la responsabilité individuel de chacun, pour servir de rempart contre le Coronavirus car il continue sa progression, certes lente mais inexorable dans le reste du monde.
Oumar SOW
CCR/ Responsable politique Pikine/ Djiddah Thiaroye Kao
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