Avant même la proclamation des résultats, Jacob Zuma ne semblait faire que peu de cas des protestations du Mouvement pour le changement démocratique (MDC). Jeudi dernier 31 juillet, le président sud-africain avait mis en demeure le Premier ministre zimbabwéen de prouver ses allégations de fraude. Des propos qui, pour un médiateur, avaient été jugés peu diplomatiques.
Avec cette nouvelle déclaration, Jacob Zuma enfonce un peu plus le clou. Il appelle tous les partis à accepter le résultat des urnes. Il va plus loin que la SADC, l’organisation sous-régionale dont l’Afrique du Sud est le poids lourd. La mission d’observation de l’Afrique australe avait qualifié ces scrutins de « libres et pacifiques », mais réservait son opinion quant à leur honnêteté, allant plus loin même que l’Union africaine dont les observateurs avaient admis de graves irrégularités.
Mais avant même le jour du scrutin, les deux organisations, comme Pretoria, avaient fermé les yeux sur bons nombres d’atteintes au bon déroulement du processus électoral, comme la publication tardive de la liste électorale, ne laissant au MDC aucune possibilité d’en vérifier la validité. Pretoria avait déjà fait partie des rares pays à avoir salué fin 2011 l’élection de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, malgré là aussi des accusations de fraudes.
L’Afrique du Sud entretient des relations privilégiées avec son voisin du Nord, comme l’a souligné Jacob Zuma, faites d’intérêts économiques et de la crainte de voir de nouveaux troubles dans le pays. Un million et demi à trois millions de Zimbabwéens sont déjà réfugiés en Afrique du Sud.
Source: RFI
Avec cette nouvelle déclaration, Jacob Zuma enfonce un peu plus le clou. Il appelle tous les partis à accepter le résultat des urnes. Il va plus loin que la SADC, l’organisation sous-régionale dont l’Afrique du Sud est le poids lourd. La mission d’observation de l’Afrique australe avait qualifié ces scrutins de « libres et pacifiques », mais réservait son opinion quant à leur honnêteté, allant plus loin même que l’Union africaine dont les observateurs avaient admis de graves irrégularités.
Mais avant même le jour du scrutin, les deux organisations, comme Pretoria, avaient fermé les yeux sur bons nombres d’atteintes au bon déroulement du processus électoral, comme la publication tardive de la liste électorale, ne laissant au MDC aucune possibilité d’en vérifier la validité. Pretoria avait déjà fait partie des rares pays à avoir salué fin 2011 l’élection de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, malgré là aussi des accusations de fraudes.
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