Le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors d'un discours à l'occasion du 67e anniversaire du massacre de nationalistes algériens à Sétif, mardi 8 mai 2012. Reuters / Louafi Larbi
C’est dans la ville très symbolique de Sétif que le président algérien a prôné l’objectivité, « loin des guerres de mémoires ». Seule « une lecture objective de l'Histoire », a-t-il dit, peut permettre à la France et à l'Algérie « de transcender les séquelles du passé douloureux ».
Abdelaziz Bouteflika s’est projeté « vers un avenir où règnent confiance, compréhension, respect mutuel et partenariat bénéfique ». Aucune agressivité donc, aucune demande d’excuses pour les crimes commis durant la colonisation.
Un discours qui s’inscrit dans la droite ligne que se sont tacitement fixés Alger et Paris en cette année du cinquantenaire de l’indépendance algérienne, c'est-à-dire : contenir les extrêmes de chaque côté de la Méditerranée, et ne pas jeter de l’huile sur le feu d’une mémoire toujours à vif.
Un discours qui sonne aussi comme un écho à la tribune de François Hollande publiée en mars dernier par le quotidien El Watan lors de l’anniversaire des accords d’Evian. Celui qui n’était alors que candidat avait plaidé pour un regard lucide et responsable sur le passé colonial.
La semaine dernière, le secrétaire général du Front de libération nationale avait prédit que l’élection de François Hollande changerait de manière positive les relations entre les deux pays. Le discours de Sétif en est peut-être le premier signe.
Source: RFI
Abdelaziz Bouteflika s’est projeté « vers un avenir où règnent confiance, compréhension, respect mutuel et partenariat bénéfique ». Aucune agressivité donc, aucune demande d’excuses pour les crimes commis durant la colonisation.
Un discours qui s’inscrit dans la droite ligne que se sont tacitement fixés Alger et Paris en cette année du cinquantenaire de l’indépendance algérienne, c'est-à-dire : contenir les extrêmes de chaque côté de la Méditerranée, et ne pas jeter de l’huile sur le feu d’une mémoire toujours à vif.
Un discours qui sonne aussi comme un écho à la tribune de François Hollande publiée en mars dernier par le quotidien El Watan lors de l’anniversaire des accords d’Evian. Celui qui n’était alors que candidat avait plaidé pour un regard lucide et responsable sur le passé colonial.
La semaine dernière, le secrétaire général du Front de libération nationale avait prédit que l’élection de François Hollande changerait de manière positive les relations entre les deux pays. Le discours de Sétif en est peut-être le premier signe.
Source: RFI
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