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Le procès des fraudeurs du Bac 2017 renvoyé au 8 juin : la défense plaide le pardon

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Le procès des fraudeurs du Bac 2017 renvoyé au 8 juin : la défense plaide le pardon
À la suite de la demande de mise en liberté provisoire de tous les 12 prévenus, poursuivis dans l'affaire de la fraude massive des épreuves du Baccalauréat 2017, qui ont comparu devant la barre de la première Chambre correctionnelle de Dakar, le juge Magatte Diop a rejette toute requête avant de confirmer la date de renvoi prévu le 8 juin prochain. En effet cette audience va se tenir à la salle 4 du tribunal de Dakar en audience spéciale.

Les avocats de la défense réclament le pardon
Pour l'avocat de la défense Me El Hadji  Diouf, tous les prévenus aurait dû bénéficié de la liberté provisoire dans ce dossier. Pour lui, il ne s'agit que de présumés prévenus et que tous  les Sénégalais ont même oublié cette affaire. « Il n'y a plus possibilité de subordination de témoins ni un moyen d'aller trouver ces témoins. Ils ne sont pas des criminelles, ils ne vendent pas d'armes, ils doivent être pardonnés en ce mois de ramadan. Même Dieu pardonne et amène tout le monde au paradis », a déclaré Me Diouf avant d'ajouter qu'il reste convaincu que ses clients  n'ont jamais eu l'intention de commettre un acte qui peut nuire.

Me  Ousmane Tham décrit des prévenus "fatigués et amaigris"
"Nous savons bien qu'il y a des conditions. Vous n'êtes pas sans savoir que les prévenus que nous défendons sont fatigués et amaigris. Il faut qu'on revoie notre politique pénale. Après 9 mois de prison,  ils peuvent bénéficier de la liberté provisoire. Dieu même pardonne.

L'AJE rappelle la gravité des faits
L'Agent judiciaire de l'Etat a pendant son intervention souligné que la matérialité des faits est avérée. « Sur cette affaire les prévenus sont poursuivis pour association de malfaiteurs. Si on nous dit qu'il n'y a pas de risque, ils se trompent », a-t-il dit avant de préciser qu’il y'a aussi risque de subordination. Pour se faire, il a sollicité du juge le rejet de cette demande.

Toutefois, le maître des poursuites a fait savoir qu’il a été surpris quand on a demandé la clémence au tribunal. Ils sont poursuivis, précise-t-il  sous les articles 152 et 155 du code de procédure pénale. « Les faits sont d'une particularité et d’une gravité.  D'ailleurs, vous le constaterez avec les différents rejets de demande mise en liberté provisoire, faits par le juge d'instruction de même que la Chambre d'accusation.  Qu'on veuille nous dire qu'on est dans un monde de clémence, certes. Mais il faut savoir qu’Ils (les juges) ne sont pas des dépositaires d'une justice divine mais d’une justice humaine », a laissé entendre le représentant de l'Etat. 

C'est ainsi que le tribunal a rejeté les demandes de mise en liberté provisoire et confirme la date de renvoi le 8 juin prochain.
 

Aida Ndiaye (Stagiaire)

Jeudi 24 Mai 2018 - 19:20


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