6 des 81 co-accusés de Simone Gbagbo étaient convoqués mais un seul cas a été débattu.
Jean-Marius Keipo, surnommé « Petit marteau », est accusé d’avoir été le chef de milice du quartier de Yopougon pendant la crise post-électorale.
Ses cinq autres co-accusés convoqués en même temps que lui n’ont pas été entendus.
Jean-Marius Keipo est accusé "d’atteinte à la défense nationale, de constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l'ordre public et de tribalisme et xénophobie".
Il aurait terrorisé ce quartier d’Abidjan, incitant des jeunes à agresser les populations et avait notamment la réputation de brûler vives ses victimes.
Il a nié tous les faits et s’est dit être lui-même une victime de la crise.
Durant toute l’audience, il est resté calme et serein, posant des questions précises à la dizaine de témoins.
Les dignitaires de l’ancien régime, dont Simone Gbagbo et les inculpés bénéficiant d’une liberté conditionnelle, seront jugés plus tard.
L’ex-première dame est arrivée en milieu de journée dans la salle d’audience pour écouter les débats et a pris de nombreuses notes, même si l’affaire ne la concernait pas directement.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


