Le procureur spécial, Alioune Ndao ne lâche pas prise : Karim et ses 3 complices vers un second mandat de dépôt ce mardi

Après six (6) mois de détention pour malversations financières et concussion à hauteur tout d’abord de 694 milliards avant d’être de nouveau mis en demeure le 13 septembre dernier pour 98 autres découverts dans des comptes en banque logés dans la Principauté de Monaco, Karim n’est pas encore sorti de l’auberge. Mis sous mandat de dépôt le 17 avril dernier dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Wade-fils retourne à la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) où 24 heures seulement après sa réponse à sa seconde mise en demeure déposée hier par ses conseils, l’attend un second mandat de dépôt. Le procureur spécial, Alioune Ndao a en effet, introduit un réquisitoire demandant à ce que le célèbre détenu de Rebeuss et trois (3) de ses complices que sont Bibo Bourgi, Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba fassent l’objet d’un second mandat de dépôt. La balle est dans le camp du juge Cheikh Tidiane Bèye de la Commission d'Instruction (CI).


Bibo Bourgi, Pape Mamadou Pouye et Pierre Agboba dans la fosse. Ils risquent un second mandat de dépôt qui les attend ce mardi. Le procureur spécial qui est loin d’en avoir terminé sur leur cas, a fait pas plus tard qu’hier un réquisitoire pour un second mandat de dépôt contre le célèbre prisonnier de Rebeuss et ses trois (3) complices.

La décision finale revient à la CI qui entend les complices de Wade-fils depuis le mardi de la semaine dernière. Des auditions au fonds entamées par le journaliste Cheikh Diallo, patron de CD-Média et Alioune Konaré.

L'homme d'affaires d'origine libanaise à la CI hier lundi, l'audition a été un véritable marathon. De 11 heures à 20 heures avec une pause d'une heure trente (30) minutes, Bibo Bourgi ne s'est pas débiné. Il a avoué son amitié avec Karim tout en précisant qu'ils ne sont pas en affaire.

Poursuivi pour avoir aider Wade-fils à s'enrichir, le présumé complice face au juge Cheikh Tidiane Bèye a soutenu selon le journal "l'as" avoir simplement contracté un prêt au niveau de la Société Générale pour un montant d'un milliard 400 millions de F CFA en présentant des garanties.