Dior Khar Diop peut pousser un grand ouf de soulagement. Le Tribunal de Grande instance de Pikine Guédiawaye l’a relaxée avant d’ordonner le paiement de la somme de 2 millions 943 mille FCFA qu’elle doit à la plaignante Aïcha Sow. Cette dernière, commerçante de son état faisait la navette entre le Maroc et le Sénégal pour acheter des marchandises au royaume chérifien afin de les écouler dans notre pays.
C’est dans ce cadre qu’elle a été présentée à la prévenue par le biais de son mari. Elle lui remet des marchandises d’une valeur de 4 millions 230 mille FCFA. Après plusieurs injonctions, la prévenue n’a pu rembourser la somme globale. A la place, elle a versé des sommes au compte-gouttes jusqu’à hauteur de plus d’un million. « Si j’ai reçu cette somme, c’est parce que j’avais porté plainte contre elle et le dossier avait atterri au niveau de la maison de justice du coin » a expliqué aux juges la partie civile.
Le receveur Dior Khar Diop n’a pas nié les faits. Elle a soutenu devoir à la commerçante de l’argent car a placé les marchandises qu’elle lui avait remises au niveau de ses collègues de la ligne 44. « Ces derniers ne m’ont pas encore versé la totalité des sommes dues. Néanmoins, je lui ai remis la somme de 1 million 400 mille FCFA en guise d’acompte » s’est défendue la prévenue à la barre.
Selon l’avocate de la partie civile, Dior Khar Diop ne conteste pas qu’elle avait l’obli- gation de payer les marchandises « (…) je sollicite la somme de 4 millions pour toutes causes de préjudices confondus. Ma cliente a cessé toutes activités depuis lors car elle pense être maraboutée » a-t-elle soutenu. Le maître des poursuites a requis une peine d’un mois ferme du fait de la constance des faits. Me Domingo Dieng de la défense a expliqué que des clients ont pris les marchandises de la prévenue mais n’ont pas versé. « Lorsque la partie civile est venue la voir pour encaisser son argent, elle a acheté du crédit et mis en haut-parleur son téléphone pour appeler devant elle toutes les personnes qui avaient pris à crédit les marchandises (…) La plaignante a tenté de dire qu’elle a été ma- raboutée mais ce ne sont pas des arguments valables. Les personnes qui ont reçu les marchandises ont failli. Ma cliente est en prison depuis plus de vingt jours. Elle est mère de famille » a plaidé Me Dieng.
Le tribunal, après avoir délibéré, a renvoyé la malheureuse employée d’un bus Tata des fins de la poursuite mais lui a ordonné de payer à la plaignante la somme restante.
Le Témoin
C’est dans ce cadre qu’elle a été présentée à la prévenue par le biais de son mari. Elle lui remet des marchandises d’une valeur de 4 millions 230 mille FCFA. Après plusieurs injonctions, la prévenue n’a pu rembourser la somme globale. A la place, elle a versé des sommes au compte-gouttes jusqu’à hauteur de plus d’un million. « Si j’ai reçu cette somme, c’est parce que j’avais porté plainte contre elle et le dossier avait atterri au niveau de la maison de justice du coin » a expliqué aux juges la partie civile.
Le receveur Dior Khar Diop n’a pas nié les faits. Elle a soutenu devoir à la commerçante de l’argent car a placé les marchandises qu’elle lui avait remises au niveau de ses collègues de la ligne 44. « Ces derniers ne m’ont pas encore versé la totalité des sommes dues. Néanmoins, je lui ai remis la somme de 1 million 400 mille FCFA en guise d’acompte » s’est défendue la prévenue à la barre.
Selon l’avocate de la partie civile, Dior Khar Diop ne conteste pas qu’elle avait l’obli- gation de payer les marchandises « (…) je sollicite la somme de 4 millions pour toutes causes de préjudices confondus. Ma cliente a cessé toutes activités depuis lors car elle pense être maraboutée » a-t-elle soutenu. Le maître des poursuites a requis une peine d’un mois ferme du fait de la constance des faits. Me Domingo Dieng de la défense a expliqué que des clients ont pris les marchandises de la prévenue mais n’ont pas versé. « Lorsque la partie civile est venue la voir pour encaisser son argent, elle a acheté du crédit et mis en haut-parleur son téléphone pour appeler devant elle toutes les personnes qui avaient pris à crédit les marchandises (…) La plaignante a tenté de dire qu’elle a été ma- raboutée mais ce ne sont pas des arguments valables. Les personnes qui ont reçu les marchandises ont failli. Ma cliente est en prison depuis plus de vingt jours. Elle est mère de famille » a plaidé Me Dieng.
Le tribunal, après avoir délibéré, a renvoyé la malheureuse employée d’un bus Tata des fins de la poursuite mais lui a ordonné de payer à la plaignante la somme restante.
Le Témoin
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