Après Bachir Syll, arrêté à Saint-Louis pour avoir déchiré en direct la photo officielle du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et proféré des propos jugés offensants avant d’obtenir une liberté provisoire pour raisons médicales, un autre militant de Pastef se retrouve au cœur de la tourmente judiciaire. Il s’agit de Mouhamadou Sidibé, âgé de 36 ans, présenté comme la seconde « victime » de la crise politique ouverte entre le président Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Selon des informations rapportées par Libération, ce commerçant, domicilié à Colobane et militant de Pastef, a été arrêté par la Section de recherche (Sr) après des propos filmés, diffusés sur « Jallalé TV » en marge de la Journée des martyrs.
Toujours d’après la même source, Mouhamadou Sidibe a été déféré au parquet hier, vendredi, pour « atteinte à la sûreté de l'Etat, menace verbale conditionnelle, provocation à commettre un crime ou un délit par moyen de diffusion publique, offense au président de la République et diffusion publique de propos susceptibles de troubler l'ordre public ».
Pour rappel, l’intéressé avait déclaré qu’il n’attendait que « le feu vert » d’Ousmane Sonko, ajoutant que, le cas échéant, « le président Diomaye ne passerait pas la nuit au Palais », des propos largement relayés sur les réseaux sociaux.
Cependant, Libération précise que lors de son interrogatoire sous le régime de la garde à vue, le mis en cause a affirmé qu’il ignorait que ses déclarations seraient diffusées sur les réseaux sociaux. Il a, à plusieurs reprises, exprimé des regrets quant à ses propos et sollicité la clémence de la justice.
Selon des informations rapportées par Libération, ce commerçant, domicilié à Colobane et militant de Pastef, a été arrêté par la Section de recherche (Sr) après des propos filmés, diffusés sur « Jallalé TV » en marge de la Journée des martyrs.
Toujours d’après la même source, Mouhamadou Sidibe a été déféré au parquet hier, vendredi, pour « atteinte à la sûreté de l'Etat, menace verbale conditionnelle, provocation à commettre un crime ou un délit par moyen de diffusion publique, offense au président de la République et diffusion publique de propos susceptibles de troubler l'ordre public ».
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