Ni Parti socialiste, ni Front national. Voilà la position que devrait adopter l’UMP ce mardi soir à l’issue de son bureau politique pour le second tour de la législative partielle du Doubs dimanche. Une stratégie du « ni-ni » déjà adopté lors des cantonales 2011 et entre 2012 et 2014.
Stratégie qui recueille aujourd’hui l’adhésion d’une majorité de cadres du parti : Laurent Wauquiez, Bruno Le Maire, Henri Guaino y sont favorables, tout comme Luc Chatel, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy qui expliquait lundi ne pas vouloir choisir « entre le FN et le parti qui fait monter le FN ». Sans surprise, Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. Le président de l’UMP devrait donc laisser les électeurs libres de leurs choix.
Divisions
Un positionnement qui comporte cependant quelques risques : celui d’abord de faire du Front national un parti comme les autres et ainsi de favoriser l’arrivée d’un troisième député d’extrême droite au Palais Bourbon. Comment dans ce cas-là continuer à se présenter comme le meilleur rempart contre le FN ?
Autre danger pour l’UMP : faire renaître les divisions internes. Certaines voix se sont élevées pour s’opposer au « ni-ni » et appeler à un front républicain. Parmi elles, celle de la numéro 2 du parti Nathalie Kosciusko-Morizet.
Lundi soir, sur son blog, c'est Alain Juppé qui est venu jeté un peu plus le trouble. Récusant la stratégie de la majorité des ténors de son parti, il a appelé à faire « barrage au FN ». Le maire de Bordeaux indique que, lui, voterait socialiste.
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