
Aucun parti à lui seul n’obtient la majorité absolue des 147 sièges de députés. Mais le RPM, le Rassemblement pour le Mali, formation politique du président Ibrahim Boubacar Keïta, caracole largement en tête et devient la première force parlementaire avec près de 60 sièges.
Et si les alliés du RPM – tels que l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), la CDS de Blaise Sangaré, l’Alliance pour la solidarité au Mali (ASMA), formation du ministre de la Défense Soumeylou Boubé Maïga, et le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) – confirment leur appartenance à la mouvance présidentielle, c’est même une nette majorité d’au moins 115 sièges qui se dégage pour soutenir le programme d’action d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Au moins deux formations politiques pourraient se retrouver sur les bancs de la future opposition malienne à l’Assemblée nationale : l’Union pour la République et la démocratie (URD), de Soumaïla Cissé, avec au moins 17 sièges, et le Parti pour la renaissance nationale (Paréna) de l’ancien ministre Tiébilé Dramé qui obtient trois sièges de députés.
Sur le plan national, le taux de participation est de 37,2 %, mais il est plus bas dans la capitale malienne. Dans la commune 6, il n’a même été que de 15,56 %.
RFI
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