Il était porté disparu, visiblement sonné par la nouvelle. Le Premier ministre s’attendait à tout « sauf à ça » selon son entourage. Plus apparu en public depuis son vote ce dimanche, il a fait un premier retour ce matin devant les députés Renaissance sortants à l’Assemblée pour une réunion de groupe, rapporte Charlotte Urien-Tomakadu service politique de RFI.
La dissolution a eu l'effet d'une douche froide sur les députés de la majorité. « Je sais (...) que c'est brutal pour vous, vos collaborateurs et ceux qui repartent au combat », a compati mardi devant le groupe Renaissance le Premier ministre Gabriel Attal. Plusieurs députés ont exprimé, à l'occasion de cette réunion, leur souhait que le Premier ministre s'engage pleinement dans la campagne, lui et non le président.
« Il y a eu beaucoup d'appels à ce que Gabriel Attal s'engage », non pour lui reprocher de ne pas le faire assez, mais avec l'idée « qu'il ne faut pas que ce soit quelqu'un d'autre, très clairement cela voulait dire pas Macron », a affirmé un cadre du groupe à l'AFP. De manière « symptomatique », « certains ont demandé à pouvoir mettre leur photo à côté de celle de Gabriel Attal (...) et donc pas le président de la République », a ajouté cette source.
Le Premier ministre a aussi justifié la décision du président pour « éviter le risque d’impuissance et d’asphyxie qui existait entre le chaos et le désordre ». Pour le locataire de Matignon, il existe aussi une raison très simple pour justifier cette décision : « nous avons perdu aux européennes ».
Gabriel Attal note également que les extrêmes ont totalisé près de 50 %, ce qui obligeait Emmanuel Macron, ajoutant que le président a voulu « redonner la parole aux Français pour l'avenir du pays ».
Après Gabriel Attal, c’est d'ailleurs au tour du président de prendre la parole ce mercredi lors d’une conférence de presse pendant laquelle il devrait apporter des clarifications à la stratégie de la majorité.
La dissolution a eu l'effet d'une douche froide sur les députés de la majorité. « Je sais (...) que c'est brutal pour vous, vos collaborateurs et ceux qui repartent au combat », a compati mardi devant le groupe Renaissance le Premier ministre Gabriel Attal. Plusieurs députés ont exprimé, à l'occasion de cette réunion, leur souhait que le Premier ministre s'engage pleinement dans la campagne, lui et non le président.
« Il y a eu beaucoup d'appels à ce que Gabriel Attal s'engage », non pour lui reprocher de ne pas le faire assez, mais avec l'idée « qu'il ne faut pas que ce soit quelqu'un d'autre, très clairement cela voulait dire pas Macron », a affirmé un cadre du groupe à l'AFP. De manière « symptomatique », « certains ont demandé à pouvoir mettre leur photo à côté de celle de Gabriel Attal (...) et donc pas le président de la République », a ajouté cette source.
« Éviter le risque d’impuissance et d’asphyxie »
Sur TF1 ce mardi soir, Gabriel Attal a donc annoncé qu'il se jetait dans la mêlée en déclarant : « oui, je mènerai cette campagne en tant que chef de la majorité ».Le Premier ministre a aussi justifié la décision du président pour « éviter le risque d’impuissance et d’asphyxie qui existait entre le chaos et le désordre ». Pour le locataire de Matignon, il existe aussi une raison très simple pour justifier cette décision : « nous avons perdu aux européennes ».
Gabriel Attal note également que les extrêmes ont totalisé près de 50 %, ce qui obligeait Emmanuel Macron, ajoutant que le président a voulu « redonner la parole aux Français pour l'avenir du pays ».
Après Gabriel Attal, c’est d'ailleurs au tour du président de prendre la parole ce mercredi lors d’une conférence de presse pendant laquelle il devrait apporter des clarifications à la stratégie de la majorité.
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