Il n'y a pas beaucoup d’engouement pour ce vote sur le terrain.
Gardée par des militaires en armes, cette école du Kram, banlieue populaire de Tunis, attend ses premiers électeurs. Et ce dimanche matin, ils arrivent au compte-gouttes au point que les assesseurs ont improvisé quelques passes de foot dans la cour.
Ce sont essentiellement des hommes, des hommes retraités, comme Abdelmajid, 70 ans, chauffeur à la retraite. « Voter, je vois cela comme un devoir, nous explique-t-il. Je viens parce que je considère cela comme un devoir, oui. Voter c’est ce qui nous permet de préserver notre pays. Depuis la révolution, je viens voter à tous les scrutins. »
Taïeb, 69 ans et ancien fonctionnaire, a voté sans grande conviction : « Je suis désespéré. Il n’y a plus d’horizon, pas d’avenir dans ce pays. On ne fait que reculer. C’est ce qui fait que j’ai poussé mes enfants à quitter la Tunisie. Moi, je suis vieux maintenant, je suis un retraité. À part espérer que ça finisse par aller mieux, on ne peut rien faire d’autre. »
Les résultats préliminaires sont attendus pour le 1er février.
Ce scrutin législatif est le premier depuis que Kaïs Saïed s'est octroyé les pleins pouvoirs constitutionnels en 2021, dans un contexte de blocages politique et de crise covid. Résultat, les 161 députés auront des pouvoirs très limités, ce qui peut expliquer la faible participation dans un contexte de crise économique et sociale.
Après ce scrutin, c’est l’élection d’une chambre haute appelée Conseil des régions qui devrait suivre sans qu’aucune date n’ait encore été divulguée à ce stade.
Gardée par des militaires en armes, cette école du Kram, banlieue populaire de Tunis, attend ses premiers électeurs. Et ce dimanche matin, ils arrivent au compte-gouttes au point que les assesseurs ont improvisé quelques passes de foot dans la cour.
Ce sont essentiellement des hommes, des hommes retraités, comme Abdelmajid, 70 ans, chauffeur à la retraite. « Voter, je vois cela comme un devoir, nous explique-t-il. Je viens parce que je considère cela comme un devoir, oui. Voter c’est ce qui nous permet de préserver notre pays. Depuis la révolution, je viens voter à tous les scrutins. »
Taïeb, 69 ans et ancien fonctionnaire, a voté sans grande conviction : « Je suis désespéré. Il n’y a plus d’horizon, pas d’avenir dans ce pays. On ne fait que reculer. C’est ce qui fait que j’ai poussé mes enfants à quitter la Tunisie. Moi, je suis vieux maintenant, je suis un retraité. À part espérer que ça finisse par aller mieux, on ne peut rien faire d’autre. »
Les résultats préliminaires sont attendus pour le 1er février.
Ce scrutin législatif est le premier depuis que Kaïs Saïed s'est octroyé les pleins pouvoirs constitutionnels en 2021, dans un contexte de blocages politique et de crise covid. Résultat, les 161 députés auront des pouvoirs très limités, ce qui peut expliquer la faible participation dans un contexte de crise économique et sociale.
Après ce scrutin, c’est l’élection d’une chambre haute appelée Conseil des régions qui devrait suivre sans qu’aucune date n’ait encore été divulguée à ce stade.
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