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«Les biens saisis sur Karim Wade ont été vendus ou cédés à des proches du président Macky Sall», Ousmane Sonko Pastef

Le président du PASTEF (Patriote du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), Ousmane Sonko après une trêve médiatique, a fait face à la presse ce vendredi pour se prononcer sur l’actualité politique du pays. Un face à face avec la presse où l'Inspecteur des Impôts et Domaines a fait de graves révélations sur la traque des biens mal acquis notamment sur les biens saisis sur Karim.



Après le scandale des Impôts à l'Assemblée nationale, le président du parti PASTEF n’a pas mis de gants pour s’attaquer au pouvoir du président notamment sur la gestion du dossier de la traque des biens mal acquis et des biens récupérés sur Karim Wade.

A en croire Ousmane Sonko, «la traque des biens mal acquis s’est transformée en recel des biens mal acquis. Parce que les biens saisis sur Karim Wade ont été vendus ou cédés à des proches du président Macky Sall. Alors que ces biens devaient être retournés au peuple sénégalais, versés dans le trésor public».

Interpellé sur les preuves de ses allégations, l'Inspecteur des Impôts et Domaines a indiqué qu'«(ils) ont donné pour l’instant «une information qui est extrêmement grave. Si l’information sort demain dans la presse et l’autre partie dément et nous attaque en justice, nous allons fournir tous les éléments, les copies des droits réels et tous les autres documents pour prouver ce que nous avançons».

Pour ce qui est des menaces de licenciement, Ousmane Sonko dit être très serein: "Je n’ai reçu aucune menace même si certains caciques du régime de Macky Sall, après ma sortie sur le scandale des impôts de l’Assemblée nationale non reversés au trésor ont brandi des menaces de licenciement".

«Nous n’avons reçu aucune menace ni la hiérarchie, ni de quiconque », rassure le patron du PASTEF. Poursuivant toujours sur le même registre, il a  tenu à préciser qu'«(ils) n'ont commis aucune faute professionnelle. Des pressions au niveau de la famille, nous pouvons les subir. Mais nous ne sommes pas dans une dynamique de faire marche arrière». 
 


Vendredi 22 Juillet 2016 - 16:07


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