M. le président c’est une occasion de rendre grâce à Dieu, de L’honorer. Les raisons pour lesquelles nous sommes là sont politiques. Par contre eux (les co-inculpés) ils n’ont pas mérité d’être là. Je les connais, je sais dans quelles conditions nous avons travaillé. Je souffre le martyr. Tout ce que je demanderai au tribunal c'est de les relâcher et de me condamner moi seule. Depuis un mois, ils sont là. Je n'ai jamais fait un quelconque détournement. Je suis reconnaissant au citoyen.
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