Des policiers dispersent des manifestants, le 13 Octobre 2011. Souvent dans des rassemblements les journalistes sont pris pour cible. AFP /Gwenn DUBORTHOMIEU
La cérémonie est assez inhabituelle : des journalistes en rang à côté des policiers entonnent l’hymne national dans la cour du commissariat général. L’initiative revient à l’ONG Journalistes en danger, soutenue par Reporters sans Frontières. Par les temps qui courent la presse congolaise a senti la nécessité d’effectuer ce rapprochement. « Nous voulions par cette cérémonie briser la glace, pour faire comprendre à la police que les journalistes ne font que leur travail. Et c'est un travail qui est important et qui doit être sécurisé et protégé », explique Tchivis Tshivuadi, responsable de Journalistes en danger.
Des journalistes bousculés, tabassés, matériel confisqué : cela arrive souvent. Pas seulement avec des policiers d’ailleurs, mais aussi des manifestants comme cela a été le cas récemment pour John, caméraman : « Ils m'ont poursuivi avec des pierres, avec des armes blanches qu'ils avaient. J'ai été blessé sérieusement. Ils m'ont arraché le matériel ».
L’association Journalistes en danger a distribué quelques chasubles jaunes bien visibles, avec le mot « Presse » écrit en gros dessus, en précisant bien que ce ne sont pas des gilets pare-balles. Quant au colonel de police Mwanamputu, il prend de bonnes résolutions : « Si un journaliste n'a pas violenté la loi pénale, et qu'il se retrouve maladroitement entre les mains des policiers, au gnouf, nous allons le récupérer ». Les professionnels des médias attendent de vérifier cela sur le terrain.
Source: RFI
Des journalistes bousculés, tabassés, matériel confisqué : cela arrive souvent. Pas seulement avec des policiers d’ailleurs, mais aussi des manifestants comme cela a été le cas récemment pour John, caméraman : « Ils m'ont poursuivi avec des pierres, avec des armes blanches qu'ils avaient. J'ai été blessé sérieusement. Ils m'ont arraché le matériel ».
L’association Journalistes en danger a distribué quelques chasubles jaunes bien visibles, avec le mot « Presse » écrit en gros dessus, en précisant bien que ce ne sont pas des gilets pare-balles. Quant au colonel de police Mwanamputu, il prend de bonnes résolutions : « Si un journaliste n'a pas violenté la loi pénale, et qu'il se retrouve maladroitement entre les mains des policiers, au gnouf, nous allons le récupérer ». Les professionnels des médias attendent de vérifier cela sur le terrain.
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