A Louga, fossoyeurs, laveurs de morts et vigiles de cimetières ont brisé le silence pour vilipender les charlatans véreux et autres personnes que l'appât du gain ou de la gloire a fini de mener sur le chemin très ténébreux des pratiques occultes.
Dans les colonnes de L'Observateur, le responsable de de la morgue de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye révèle avoir été plusieurs fois sollicité par des hommes sans foi ni loi qui voulaient utiliser des corps sans vie à des fins de sacrifices ou d'autres pratiques malsaines. La mort dans l'âme, Baba Fall relate : "Nous nous acheminons tout droit vers la fin du monde. Les gens sont aujourd'hui prêts à violer tous les interdits dans l'unique but de réaliser leur rêve. Parfois, j'ai peur quand des gens viennent vers moi, pour me demander le reste du savon utiliser pour un bain mortuaire. je ne sais pas pourquoi, ils viennent discrètement jusqu'à l'hôpital pour le solliciter, mais en tout cas, il (le reste du savon) est très convoité par les charlatans. Il paraîtrait qu'ils l'utilisent pour lutter contre la cleptomanie".
Le vieil homme d'ajouter : "certains n'hésitent pas non plus à solliciter les cheveux, les ongles, les doigts ou d'autres parties du corps du cadavre. Ils nous font des propositions les unes plus alléchantes que les autres, mais à chaque fois, je les rabroue".
"Le jour où un célèbre lutteur est venu introduire une corne dans..."
Le gardien d'un cimetière de Louga a raconté à nos confrères une rencontre nocturne avec un célèbre lutteur. "Il y a de cela deux ans, aux environs de 20 heures, j'avais reçu la visite d'un célèbre lutteur vivant à Dakar. Il était accompagné d'un vieux au teint clair, portant un caftan de couleur blanche et qui tenait entre ses mains une bouilloire. Quand nous nous sommes mis à l'écart dans la pénombre, le lutteur est allé droit au but en me demandant de lui montrer la tombe d'un aveugle. avant que je ne place un mot, il a glissé dans ma poche une liasse de billets de banque. Vraiment, au fond de moi, je ne voulais pas accepter sa proposition, j'étais très gêné par son geste. après lui avoir montré la tombe; j'ai observé de loin, il a versé un liquide au niveau de la tête, puis il a aménagé un trou où il a mis une petite corne", a-t-il narré avant d'ironiser : "Il (le lutteur) doit regretter d'avoir profané cette tombe dans la mesure où, il a été terrassé par son adversaire".
Dans les colonnes de L'Observateur, le responsable de de la morgue de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye révèle avoir été plusieurs fois sollicité par des hommes sans foi ni loi qui voulaient utiliser des corps sans vie à des fins de sacrifices ou d'autres pratiques malsaines. La mort dans l'âme, Baba Fall relate : "Nous nous acheminons tout droit vers la fin du monde. Les gens sont aujourd'hui prêts à violer tous les interdits dans l'unique but de réaliser leur rêve. Parfois, j'ai peur quand des gens viennent vers moi, pour me demander le reste du savon utiliser pour un bain mortuaire. je ne sais pas pourquoi, ils viennent discrètement jusqu'à l'hôpital pour le solliciter, mais en tout cas, il (le reste du savon) est très convoité par les charlatans. Il paraîtrait qu'ils l'utilisent pour lutter contre la cleptomanie".
Le vieil homme d'ajouter : "certains n'hésitent pas non plus à solliciter les cheveux, les ongles, les doigts ou d'autres parties du corps du cadavre. Ils nous font des propositions les unes plus alléchantes que les autres, mais à chaque fois, je les rabroue".
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