Ce qu'il faut retenir
► L'armée israélienne vise la banlieue sud de Beyrouth par d'intenses bombardements samedi 28 septembre 2024. Ce bastion du groupe chiite Hezbollah, allié de l'Iran et du mouvement palestinien Hamas, est densément peuplé.
► Le Premier ministre israélien a repoussé la proposition franco-américaine d'un cessez-le-feu de 21 jours vendredi 27 septembre, à l'occasion d'un discours très attendu à l'Assemblée générale des Nations unies, boycotté par certains diplomates. Benyamin Netanyahu a affirmé qu'Israël « n'a pas d'autre choix » et que les attaques se poursuivront « jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints ».
► Ce samedi matin, l'armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans une frappe à Beyrouth.
► Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1 500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.
Le chef de l'armée israélienne promet d'« atteindre » toute personne menaçant Israël après la mort annoncée de Nasrallah
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a promis samedi d'« atteindre » toute personne menaçant Israël, peu après l'annonce par l'armée de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne vendredi à Beyrouth. « Nous n'avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple: quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre », a déclaré le général Halevi dans un communiqué.
Point sur la situation à Beyrouth ce samedi matin
Une heure avant l'annonce de la mort du chef du Hezbollah, Joseph Bahout, directeur de l’Institut Issam Farès de politique publique et de relations internationales à l’Université américaine de Beyrouth, fait un état des lieux de la situation à Beyrouth ce samedi matin, au micro de Julien Coquelle-Roëhm.
Les bombardements n'ont pas arrêté de toute la nuit, Beyrouth n'a pas dormi. On a du mal à comprendre quelles sont les cibles israéliennes.
L'armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir « éliminé » le chef du mouvement islamiste armé libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur le QG de l'organisation à Beyrouth. « Hassan Nasrallah est mort », a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'AFP que le chef du Hezbollah avait été « éliminé ». Une source proche du Hezbollah affirme que le contact avec Nasrallah est « perdu » depuis vendredi soir.
Réaction du ministre syrien des Affaires étrangères
Suite aux attaques israéliennes sur Beyrouth, dont de nombreux responsables craignent qu'elles ne débouchent sur un conflit régional plus large, le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration dans laquelle il condamne les « crimes ».
« La République arabe syrienne condamne fermement tous ces crimes continus et réaffirme que l'insistance de l'entité terroriste israélienne à verser du sang et à commettre toutes sortes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui sont des blasphèmes, conduira la région à une accélération dangereuse dont il est impossible de prédire les conséquences. »
Dans la banlieue sud de Beyrouth, des dizaines d'immeubles effondrés
Des dizaines d'immeubles de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pilonné sans relâche par l'aviation israélienne durant la nuit de vendredi à samedi, se sont effondrés, a constaté un photographe de l'AFP. Certains immeubles continuaient de brûler ce samedi matin et de la fumée s'en dégageait, alors que les gravats obstruaient certaines rues.
Cette banlieue populaire grouillant d'activité d'ordinaire était étrangement calme, des habitants ayant fui en masse après des ordres d'évacuation de l'armée israélienne vendredi soir. Même des postes de contrôle de l'armée libanaise aux entrées de la banlieue étaient déserts, selon le photographe. L'aviation israélienne a pilonné intensément toute la nuit la banlieue sud, dans les raids les plus violents depuis la guerre dévastatrice qui a opposé pendant 33 jours le Hezbollah pro-iranien à Israël en 2006.
Israël dit avoir mené des « frappes d'envergure » contre le Hezbollah au Liban
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir mené des « frappes d'envergure sur des dizaines de cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de la Békaa (est) et dans différentes zones du sud du Liban ». Elle ajoute qu'un missile sol-sol tiré depuis le Liban est tombé dans une zone non habitée du centre d'Israël.
Situation incertaine au Liban après les attaques d'Israël
Un bilan provisoire du ministère de la Santé indique que les frappes de vendredi dans la banlieue sud et dans la région de Baadaran, dans le Chouf à majorité druze, ont fait douze morts et plus d’une centaine de blessés. Trois fillettes ont été retrouvées vivantes sous les sous les décombres des immeubles visés dans la banlieue sud, où de nombreuses personnes seraient encore ensevelies.
Les avions israéliens ont mené plus d’une trentaine de raids sur la banlieue sud de Beyrouth la nuit et les bombardements ont repris ce samedi matin après un court répit. Un épais nuage de fumée enveloppe cette région densément peuplée, où des quartiers entiers ont été transformés en champs de ruines, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
L’aviation israélienne poursuit en même temps ses frappes intenses dans le sud du Liban et dans la plaine de la Békaa, après avoir détruit plusieurs ponts et passage reliant le Liban à la Syrie. Les appareils israéliens ont bombardé ce matin les hautes montagnes du Kesrouan, au cœur du Mont-Liban chrétien, et ont mené une dizaine de raids sur la région de Bhamdoun, un fief du chef druze Walid Joumblatt au sud-est de Beyrouth.
Malgré le coup dur qu’il a reçu, le Hezbollah semble encore opérationnel. Ses unités militaires ont repris ce matin les tirs de roquettes, visant notamment la ville de Safad et d’autres régions en Israël. Sa radio et sa télévision continuent aussi de fonctionner normalement.
Dans la capitale libanaise, les habitants ont été pris de court dans la nuit de vendredi à samedi. Des familles ont quitté leurs domiciles à pied ou en voiture, emportant quelques affaires seulement. Beaucoup ont dormi en plein air, dans les rues, à l’hippodrome de Beyrouth, sur les places publiques, comme la place des martyrs, dans le centre de la capitale.
► L'armée israélienne vise la banlieue sud de Beyrouth par d'intenses bombardements samedi 28 septembre 2024. Ce bastion du groupe chiite Hezbollah, allié de l'Iran et du mouvement palestinien Hamas, est densément peuplé.
► Le Premier ministre israélien a repoussé la proposition franco-américaine d'un cessez-le-feu de 21 jours vendredi 27 septembre, à l'occasion d'un discours très attendu à l'Assemblée générale des Nations unies, boycotté par certains diplomates. Benyamin Netanyahu a affirmé qu'Israël « n'a pas d'autre choix » et que les attaques se poursuivront « jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints ».
► Ce samedi matin, l'armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans une frappe à Beyrouth.
► Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1 500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.
Le chef de l'armée israélienne promet d'« atteindre » toute personne menaçant Israël après la mort annoncée de Nasrallah
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a promis samedi d'« atteindre » toute personne menaçant Israël, peu après l'annonce par l'armée de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne vendredi à Beyrouth. « Nous n'avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple: quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre », a déclaré le général Halevi dans un communiqué.
Point sur la situation à Beyrouth ce samedi matin
Une heure avant l'annonce de la mort du chef du Hezbollah, Joseph Bahout, directeur de l’Institut Issam Farès de politique publique et de relations internationales à l’Université américaine de Beyrouth, fait un état des lieux de la situation à Beyrouth ce samedi matin, au micro de Julien Coquelle-Roëhm.
Les bombardements n'ont pas arrêté de toute la nuit, Beyrouth n'a pas dormi. On a du mal à comprendre quelles sont les cibles israéliennes.
L'armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir « éliminé » le chef du mouvement islamiste armé libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur le QG de l'organisation à Beyrouth. « Hassan Nasrallah est mort », a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'AFP que le chef du Hezbollah avait été « éliminé ». Une source proche du Hezbollah affirme que le contact avec Nasrallah est « perdu » depuis vendredi soir.
Réaction du ministre syrien des Affaires étrangères
Suite aux attaques israéliennes sur Beyrouth, dont de nombreux responsables craignent qu'elles ne débouchent sur un conflit régional plus large, le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration dans laquelle il condamne les « crimes ».
« La République arabe syrienne condamne fermement tous ces crimes continus et réaffirme que l'insistance de l'entité terroriste israélienne à verser du sang et à commettre toutes sortes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui sont des blasphèmes, conduira la région à une accélération dangereuse dont il est impossible de prédire les conséquences. »
Dans la banlieue sud de Beyrouth, des dizaines d'immeubles effondrés
Des dizaines d'immeubles de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pilonné sans relâche par l'aviation israélienne durant la nuit de vendredi à samedi, se sont effondrés, a constaté un photographe de l'AFP. Certains immeubles continuaient de brûler ce samedi matin et de la fumée s'en dégageait, alors que les gravats obstruaient certaines rues.
Cette banlieue populaire grouillant d'activité d'ordinaire était étrangement calme, des habitants ayant fui en masse après des ordres d'évacuation de l'armée israélienne vendredi soir. Même des postes de contrôle de l'armée libanaise aux entrées de la banlieue étaient déserts, selon le photographe. L'aviation israélienne a pilonné intensément toute la nuit la banlieue sud, dans les raids les plus violents depuis la guerre dévastatrice qui a opposé pendant 33 jours le Hezbollah pro-iranien à Israël en 2006.
Israël dit avoir mené des « frappes d'envergure » contre le Hezbollah au Liban
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir mené des « frappes d'envergure sur des dizaines de cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de la Békaa (est) et dans différentes zones du sud du Liban ». Elle ajoute qu'un missile sol-sol tiré depuis le Liban est tombé dans une zone non habitée du centre d'Israël.
Situation incertaine au Liban après les attaques d'Israël
Un bilan provisoire du ministère de la Santé indique que les frappes de vendredi dans la banlieue sud et dans la région de Baadaran, dans le Chouf à majorité druze, ont fait douze morts et plus d’une centaine de blessés. Trois fillettes ont été retrouvées vivantes sous les sous les décombres des immeubles visés dans la banlieue sud, où de nombreuses personnes seraient encore ensevelies.
Les avions israéliens ont mené plus d’une trentaine de raids sur la banlieue sud de Beyrouth la nuit et les bombardements ont repris ce samedi matin après un court répit. Un épais nuage de fumée enveloppe cette région densément peuplée, où des quartiers entiers ont été transformés en champs de ruines, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
L’aviation israélienne poursuit en même temps ses frappes intenses dans le sud du Liban et dans la plaine de la Békaa, après avoir détruit plusieurs ponts et passage reliant le Liban à la Syrie. Les appareils israéliens ont bombardé ce matin les hautes montagnes du Kesrouan, au cœur du Mont-Liban chrétien, et ont mené une dizaine de raids sur la région de Bhamdoun, un fief du chef druze Walid Joumblatt au sud-est de Beyrouth.
Malgré le coup dur qu’il a reçu, le Hezbollah semble encore opérationnel. Ses unités militaires ont repris ce matin les tirs de roquettes, visant notamment la ville de Safad et d’autres régions en Israël. Sa radio et sa télévision continuent aussi de fonctionner normalement.
Dans la capitale libanaise, les habitants ont été pris de court dans la nuit de vendredi à samedi. Des familles ont quitté leurs domiciles à pied ou en voiture, emportant quelques affaires seulement. Beaucoup ont dormi en plein air, dans les rues, à l’hippodrome de Beyrouth, sur les places publiques, comme la place des martyrs, dans le centre de la capitale.
Les Beyrouthins sous le choc après les frappes israéliennes
Israël a annoncé vendredi avoir mené une « frappe précise » sur le « quartier général » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon plusieurs télévisions israéliennes, le chef du Hezbollah en était la cible. Les forces armées ont poursuivi leurs bombardements sur la capitale libanaise ce samedi et au moins six immeubles ont été détruits par les frappes. Reportage de nos envoyés spéciaux à Beyrouth, Aabla Jounaïdi et Jad El Khoury.
Israël-Gaza-Liban : des amis pacifistes, Israélien et Palestinien, en désaccord sur un cessez-le-feu
Saint-Jean d’Acre ou Akko est une ville mixte qui, comme tout le nord d’Israël, est visée depuis un an, et samedi 28 septembre au matin encore, par de nombreux tirs de roquettes du Hezbollah libanais, sans victime à déplorer. Dans cette région, des amis prônent le vivre-ensemble, l’un étant juif israélien, l’autre Palestinien, musulman et citoyen israélien.
Si l’escalade en cours ne remet en cause ni leur amitié ni leurs convictions, elle met en lumière certains désaccords, symboles du nouveau degré de complication d’une situation toujours plus inextricable. Reportage de notre envoyé spécial sur place, David Baché.
L’armée israélienne frappe l’est du Liban, le Hezbollah riposte dans le nord d’Israël
L'armée israélienne a annoncé de nouvelles frappes visant le Hebzollah dans l'est du Liban, après avoir intensément bombardé dans la nuit la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé. L'armée « frappe actuellement des cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de Békaa », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le Hezbollah a, lui, affirmé avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël, première attaque après les frappes israéliennes pendant la nuit de vendredi à samedi. Le mouvement pro-iranien a déclaré dans un communiqué avoir ciblé avec des roquettes Fadi-1 le kibboutz Kabri dans le nord d'Israël, en réponse aux attaques « barbares » d'Israël « sur les villes, villages et civils » au Liban.
Israël a annoncé vendredi avoir mené une « frappe précise » sur le « quartier général » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon plusieurs télévisions israéliennes, le chef du Hezbollah en était la cible. Les forces armées ont poursuivi leurs bombardements sur la capitale libanaise ce samedi et au moins six immeubles ont été détruits par les frappes. Reportage de nos envoyés spéciaux à Beyrouth, Aabla Jounaïdi et Jad El Khoury.
Israël-Gaza-Liban : des amis pacifistes, Israélien et Palestinien, en désaccord sur un cessez-le-feu
Saint-Jean d’Acre ou Akko est une ville mixte qui, comme tout le nord d’Israël, est visée depuis un an, et samedi 28 septembre au matin encore, par de nombreux tirs de roquettes du Hezbollah libanais, sans victime à déplorer. Dans cette région, des amis prônent le vivre-ensemble, l’un étant juif israélien, l’autre Palestinien, musulman et citoyen israélien.
Si l’escalade en cours ne remet en cause ni leur amitié ni leurs convictions, elle met en lumière certains désaccords, symboles du nouveau degré de complication d’une situation toujours plus inextricable. Reportage de notre envoyé spécial sur place, David Baché.
L’armée israélienne frappe l’est du Liban, le Hezbollah riposte dans le nord d’Israël
L'armée israélienne a annoncé de nouvelles frappes visant le Hebzollah dans l'est du Liban, après avoir intensément bombardé dans la nuit la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé. L'armée « frappe actuellement des cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de Békaa », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le Hezbollah a, lui, affirmé avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël, première attaque après les frappes israéliennes pendant la nuit de vendredi à samedi. Le mouvement pro-iranien a déclaré dans un communiqué avoir ciblé avec des roquettes Fadi-1 le kibboutz Kabri dans le nord d'Israël, en réponse aux attaques « barbares » d'Israël « sur les villes, villages et civils » au Liban.
Les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués après les frappes israéliennes
Les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués, a indiqué samedi le ministère libanais de la Santé après une nuit de frappes israéliennes sans précédent contre ce fief du Hezbollah. Les patients de ces hôpitaux vont être évacués vers d'autres établissements « non touchés par l'agression israélienne ». Ces derniers, de leur côté, sont appelés à « cesser de recevoir des cas non urgents jusqu'à la fin de la semaine prochaine », a ordonné le ministère de la Santé, qui n'a pas encore donné de bilan actualisé des victimes des frappes.
Les responsables militaires israéliens s’interrogent sur le sort de Hassan Nasrallah
Le sort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est encore incertain ce samedi matin. Les responsables militaires israéliens soulignent que l’attaque contre le quartier général du Hezbollah était très précise, mais que ses résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours, précise notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Ces mêmes sources sont en revanche plus catégoriques sur l’élimination de Mohammed Ali Ismaïl et de Hossein Ahmed Ismaïl. Respectivement commandant de l’unité de missiles du Hezbollah dans le sud du Liban et son adjoint, ils uraient été tués dans des frappes ultérieures. Depuis l’attaque contre le QG de l'organisation chiite, Israël a mené plus de 30 attaques sur le quartier de la Dahiyeh à Beyrouth, pour certaines à partir d’unités navales au large de la capitale libanaise.
Auparavant, un porte-parole de l’armée israélienne avait sommé les habitants de trois immeubles de ce quartier de les évacuer au plus vite, affirmant qu’ils abritaient des entrepôts souterrains contenant des armes qualifiées de « stratégiques ». D’autres sites de la capitale libanaise et d’autres points du pays ont été ciblés par les frappes israéliennes, qui se poursuivent à l’heure actuelle. De l’autre côté, des dizaines de roquettes ont été tirées pendant la nuit depuis le Liban sur la Galilée.
Le Premier ministre israélien fait actuellement route vers Israël après son discours à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour plusieurs commentateurs, ce dernier n’était rien d’autre qu’une ruse de guerre avant l’attaque israélienne sur Beyrouth.
Les craintes de la communauté internationale après le discours de Netanyahu à l'ONU
Alors que la semaine de Haut Niveau des Nations unies touche à sa fin, les pays arabes ont convoqué un Conseil de sécurité extraordinaire sur Gaza vendredi. Ils ont réitéré leur appel à Israël à des cessez-le-feu, à la fois avec le territoire palestinien et avec le sud Liban. Cela alors que le secrétaire général de l’ONU a déclaré que l’onde de choc provoquée par la guerre à Gaza menaçait désormais de pousser tout le Proche-Orient « dans l’abîme ».
Pour la Russie, la région est au bord d’une « guerre totale » et le président américain Joe Biden craint, lui, une « guerre généralisée ». Les diplomates sont d’autant plus choqués que le Premier ministre israélien enyamin Netanyahu a donné l’ordre de nouvelles frappes contre les fiefs du Hezbollah, quelques minutes après s’être adressé à l’ONU.
Le Premier ministre israélien ne sera pas resté longtemps au siège des Nations unies, explique notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Juste le temps de son discours et de faire passer le message qu’Israël continuera les attaques contre le Hezbollah libanais, jusqu’à « atteindre ses objectifs ». Il a aussi méthodiquement critiqué et mis en garde l’Iran.
Quelques heures plus tard, il était absent au Conseil de sécurité, où plusieurs ministres arabes ont appelé à nouveau à la paix et critiqué la posture belligérante de Benyamin Netanyahu. « C’est une honte historique qu’un tueur de premier plan se montre aux Nations unies et empoisonne l’Assemblée générale avec des mensonges répugnants et des menaces scandaleuses d’envahir d’autres pays et de tuer plus de gens », a fustigé le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.
Le patron de l’ONU a soutenu l’appel à la trêve de 21 jours pour installer une ligne diplomatique. Il a souligné que le monde ne pouvait pas se permettre des négociations sans fin « comme à Gaza ». « Gaza est l’épicentre de la violence et Gaza est la clé pour y mettre un terme », a-t-il affirmé.
« Personne » n'arrive à « arrêter » Netanyahu, déplore le chef de la diplomatie européenne
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est exprimé devant des journalistes vendredi soir, après la prise de parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies. « Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d'arrêter Netanyahu que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie », a-t-il déploré.
Le Premier ministre israélien a menacé l'Iran de « frappes » si son pays était attaqué et promis de continuer à frapper le Hamas palestinien à Gaza et le Hezbollah pro-iranien au Liban, jusqu'à la victoire.
Les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués, a indiqué samedi le ministère libanais de la Santé après une nuit de frappes israéliennes sans précédent contre ce fief du Hezbollah. Les patients de ces hôpitaux vont être évacués vers d'autres établissements « non touchés par l'agression israélienne ». Ces derniers, de leur côté, sont appelés à « cesser de recevoir des cas non urgents jusqu'à la fin de la semaine prochaine », a ordonné le ministère de la Santé, qui n'a pas encore donné de bilan actualisé des victimes des frappes.
Les responsables militaires israéliens s’interrogent sur le sort de Hassan Nasrallah
Le sort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est encore incertain ce samedi matin. Les responsables militaires israéliens soulignent que l’attaque contre le quartier général du Hezbollah était très précise, mais que ses résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours, précise notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Ces mêmes sources sont en revanche plus catégoriques sur l’élimination de Mohammed Ali Ismaïl et de Hossein Ahmed Ismaïl. Respectivement commandant de l’unité de missiles du Hezbollah dans le sud du Liban et son adjoint, ils uraient été tués dans des frappes ultérieures. Depuis l’attaque contre le QG de l'organisation chiite, Israël a mené plus de 30 attaques sur le quartier de la Dahiyeh à Beyrouth, pour certaines à partir d’unités navales au large de la capitale libanaise.
Auparavant, un porte-parole de l’armée israélienne avait sommé les habitants de trois immeubles de ce quartier de les évacuer au plus vite, affirmant qu’ils abritaient des entrepôts souterrains contenant des armes qualifiées de « stratégiques ». D’autres sites de la capitale libanaise et d’autres points du pays ont été ciblés par les frappes israéliennes, qui se poursuivent à l’heure actuelle. De l’autre côté, des dizaines de roquettes ont été tirées pendant la nuit depuis le Liban sur la Galilée.
Le Premier ministre israélien fait actuellement route vers Israël après son discours à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour plusieurs commentateurs, ce dernier n’était rien d’autre qu’une ruse de guerre avant l’attaque israélienne sur Beyrouth.
Les craintes de la communauté internationale après le discours de Netanyahu à l'ONU
Alors que la semaine de Haut Niveau des Nations unies touche à sa fin, les pays arabes ont convoqué un Conseil de sécurité extraordinaire sur Gaza vendredi. Ils ont réitéré leur appel à Israël à des cessez-le-feu, à la fois avec le territoire palestinien et avec le sud Liban. Cela alors que le secrétaire général de l’ONU a déclaré que l’onde de choc provoquée par la guerre à Gaza menaçait désormais de pousser tout le Proche-Orient « dans l’abîme ».
Pour la Russie, la région est au bord d’une « guerre totale » et le président américain Joe Biden craint, lui, une « guerre généralisée ». Les diplomates sont d’autant plus choqués que le Premier ministre israélien enyamin Netanyahu a donné l’ordre de nouvelles frappes contre les fiefs du Hezbollah, quelques minutes après s’être adressé à l’ONU.
Le Premier ministre israélien ne sera pas resté longtemps au siège des Nations unies, explique notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Juste le temps de son discours et de faire passer le message qu’Israël continuera les attaques contre le Hezbollah libanais, jusqu’à « atteindre ses objectifs ». Il a aussi méthodiquement critiqué et mis en garde l’Iran.
Quelques heures plus tard, il était absent au Conseil de sécurité, où plusieurs ministres arabes ont appelé à nouveau à la paix et critiqué la posture belligérante de Benyamin Netanyahu. « C’est une honte historique qu’un tueur de premier plan se montre aux Nations unies et empoisonne l’Assemblée générale avec des mensonges répugnants et des menaces scandaleuses d’envahir d’autres pays et de tuer plus de gens », a fustigé le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.
Le patron de l’ONU a soutenu l’appel à la trêve de 21 jours pour installer une ligne diplomatique. Il a souligné que le monde ne pouvait pas se permettre des négociations sans fin « comme à Gaza ». « Gaza est l’épicentre de la violence et Gaza est la clé pour y mettre un terme », a-t-il affirmé.
« Personne » n'arrive à « arrêter » Netanyahu, déplore le chef de la diplomatie européenne
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est exprimé devant des journalistes vendredi soir, après la prise de parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies. « Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d'arrêter Netanyahu que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie », a-t-il déploré.
Le Premier ministre israélien a menacé l'Iran de « frappes » si son pays était attaqué et promis de continuer à frapper le Hamas palestinien à Gaza et le Hezbollah pro-iranien au Liban, jusqu'à la victoire.
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