La force d'Ali Zeidan, c'est que ses soutiens viennent de tous les bords. Il est porté par l'Alliance des forces nationales, la première force politique du congrès, par le gros des indépendants et même par certains membres du parti Justice et Construction, dont le poulain était pourtant Mohamed Harari, son rival.
Malgré un soutien qui semble assez large, le défi est de taille pour Zeidan. En tant que Premier ministre élu, il succède à Moustapha Abouchagour qui a dû présenter par deux fois un gouvernement avant d'être remercié par les membres du Congrès. Tout cela dans un contexte sécuritaire tendu avec les troubles à Bani Walid assiégée par l'armée.
Un ancien diplomate et opposant précoce à Kadhafi
Beaucoup au congrès soulignent toutefois la compétence d'Ali Zeidan. Ancien diplomate en Inde dans les années 1970, il avait quitté Delhi pour entrer dans l'opposition à Kadhafi. Il avait ensuite pris la tête de la Ligue libyenne des droits de l'homme à Genève sans se compromettre avec l'ancien régime.
Ce brevet suffira-t-il pour imposer son gouvernement ? Pour rassurer, Ali Zeidan a déjà annoncé que tous les grands blocs politiques et toutes les régions seraient représentés. Il a deux semaines pour trouver le bon équilibre et former son cabinet.
Source: RFI
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