Fayez al-Sarraj, qui a pris la tête du gouvernement d'entente nationale en Libye en mars 2016, suite à l'accord politique signé au Maroc en décembre 2017, cumule les postes.
En plus d'occuper le poste de Premier ministre, il est président du Conseil présidentiel libyen, né de l'accord politique, il s’est attribué le poste du ministre de la Défense et il est aussi le chef général de l’armée.
Il s'est également nommé président du Conseil général de la société nationale de l'électricité et président du conseil général de la Commission des communications et de l'informatique, le deuxième secteur le plus générateur d'argent dans le pays après le pétrole.
Une violation des principes de l'accord politique
Dans un communiqué le 20 janvier, 35 parlementaires de l'est-libyen accusent Fayez al-Sarraj, de s'approprier le pouvoir, d'être le seul à prendre les décisions, de mener une politique qui approfondit les divisions, tout en violant les principes de l'accord politique libyen, basé sur l'entente et la distribution de l'argent et du pouvoir.
Ce communiqué reprend les termes d'un précédent, signé par trois membres du Conseil présidentiel, qui accuse Fayez al-Sarraj de s'accaparer le pouvoir et de prendre des décisions sans réunir les membres du Conseil présidentiel, ce qui est en contradiction totale avec l'accord politique et ce qui invalide ces décisions.
Le communiqué parlementaire reproche à Ghassan Salamé, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, d'avoir passé sous silence les agissements de Fayez al-Sarraj, et de n'avoir pas réagi au communiqué des membres du Conseil présidentiel. La position de monsieur Salamé, toujours selon le communiqué, n'encourage pas les Libyens à participer à la conférence nationale inclusive que prépare l'ONU.
Ces mises en garde à l'adresse du Premier ministre ne proviennent pas uniquement du camp de l'est-libyen opposé à Tripoli, mais aussi des milices fidèles au gouvernement al-Sarraj.
Les milices des révolutionnaires de Tripoli ont décidé de ne plus appliquer les décisions du Conseil présidentiel si ce dernier ne s'est pas réuni.
En plus d'occuper le poste de Premier ministre, il est président du Conseil présidentiel libyen, né de l'accord politique, il s’est attribué le poste du ministre de la Défense et il est aussi le chef général de l’armée.
Il s'est également nommé président du Conseil général de la société nationale de l'électricité et président du conseil général de la Commission des communications et de l'informatique, le deuxième secteur le plus générateur d'argent dans le pays après le pétrole.
Une violation des principes de l'accord politique
Dans un communiqué le 20 janvier, 35 parlementaires de l'est-libyen accusent Fayez al-Sarraj, de s'approprier le pouvoir, d'être le seul à prendre les décisions, de mener une politique qui approfondit les divisions, tout en violant les principes de l'accord politique libyen, basé sur l'entente et la distribution de l'argent et du pouvoir.
Ce communiqué reprend les termes d'un précédent, signé par trois membres du Conseil présidentiel, qui accuse Fayez al-Sarraj de s'accaparer le pouvoir et de prendre des décisions sans réunir les membres du Conseil présidentiel, ce qui est en contradiction totale avec l'accord politique et ce qui invalide ces décisions.
Le communiqué parlementaire reproche à Ghassan Salamé, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, d'avoir passé sous silence les agissements de Fayez al-Sarraj, et de n'avoir pas réagi au communiqué des membres du Conseil présidentiel. La position de monsieur Salamé, toujours selon le communiqué, n'encourage pas les Libyens à participer à la conférence nationale inclusive que prépare l'ONU.
Ces mises en garde à l'adresse du Premier ministre ne proviennent pas uniquement du camp de l'est-libyen opposé à Tripoli, mais aussi des milices fidèles au gouvernement al-Sarraj.
Les milices des révolutionnaires de Tripoli ont décidé de ne plus appliquer les décisions du Conseil présidentiel si ce dernier ne s'est pas réuni.
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