Selon la télévision publique russe, les pourparlers ont commencé entre les deux protagonistes libyens sous la médiation de la Russie, mais aussi de la Turquie. Pour préparer cette médiation, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés ce matin à Moscou.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, leurs interlocuteurs libyens devaient les rejoindre dans le courant de la journée avec comme objectif la conclusion formelle d’un cessez-le-feu censé graver dans le marbre la trêve acceptée oralement ces derniers jours.
Moscou qui n’a pas ménagé ses efforts pour faire venir les deux principaux acteurs du conflit libyen. Pour cela, elle s’est alliée avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, entrée récemment de plain-pied dans le conflit en annonçant l’envoi de troupes à Tripoli. De son côté, Moscou a apporté son soutien au maréchal Haftar, tout en maintenant des contacts auprès du gouvernement de Tripoli. Si dans les prochaines heures, ce cessez-le-feu est officiellement confirmé, cela constituera sans l’ombre d’un doute un succès diplomatique éclatant pour Moscou et pour Ankara.
La presse russe fait d’ailleurs ce matin le parallèle entre ces efforts russo-turcs et le conflit syrien, avec le processus d’Astana. Il est vrai que comme en Syrie, Moscou et Ankara ont choisi de soutenir deux camps opposés sur le champ de bataille. Ce qui ne les empêche pas visiblement de s’entendre pour les amener à la table des négociations.
Avant de partir pour Moscou, Fayez al-Sarraj, le Premier ministre du gouvernement basé à Tripoli, a adressé un message aux Libyens. Message dans lequel il dénonce les ambitions militaires de son rival venu de l'Est, le maréchal Khalifa Haftar et dans lequel il explique sa décision d'accepter la trêve.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, leurs interlocuteurs libyens devaient les rejoindre dans le courant de la journée avec comme objectif la conclusion formelle d’un cessez-le-feu censé graver dans le marbre la trêve acceptée oralement ces derniers jours.
Moscou qui n’a pas ménagé ses efforts pour faire venir les deux principaux acteurs du conflit libyen. Pour cela, elle s’est alliée avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, entrée récemment de plain-pied dans le conflit en annonçant l’envoi de troupes à Tripoli. De son côté, Moscou a apporté son soutien au maréchal Haftar, tout en maintenant des contacts auprès du gouvernement de Tripoli. Si dans les prochaines heures, ce cessez-le-feu est officiellement confirmé, cela constituera sans l’ombre d’un doute un succès diplomatique éclatant pour Moscou et pour Ankara.
La presse russe fait d’ailleurs ce matin le parallèle entre ces efforts russo-turcs et le conflit syrien, avec le processus d’Astana. Il est vrai que comme en Syrie, Moscou et Ankara ont choisi de soutenir deux camps opposés sur le champ de bataille. Ce qui ne les empêche pas visiblement de s’entendre pour les amener à la table des négociations.
Avant de partir pour Moscou, Fayez al-Sarraj, le Premier ministre du gouvernement basé à Tripoli, a adressé un message aux Libyens. Message dans lequel il dénonce les ambitions militaires de son rival venu de l'Est, le maréchal Khalifa Haftar et dans lequel il explique sa décision d'accepter la trêve.
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