Les officiels onusiens ne cachent plus leur crainte de voir la Libye s’effondrer. La mission de l’ONU et bon nombre d’ambassades ont quitté le pays, et l’aéroport est fermé depuis plus d’un mois.
Le Conseil de sécurité a donc pris une série de mesures. L’embargo sur les armes d’abord est renforcé. Toute vente d’armes ou de munitions à la Libye devra désormais être approuvée au préalable par l’ONU. Ensuite, les sanctions de l’ONU sont élargies. La liste noire ne vise plus seulement les anciens partisans de Mouammar Kadhafi, mais tous les miliciens qui « menacent la sécurité de la Libye » quelle que soit leur affiliation.
L’ambassadeur britannique reconnaît que cela ne retournera pas la situation sur le terrain, mais qu’il s’agit d’un moyen de pression sur les factions libyennes.
Le représentant libyen, lui, est apparu désemparé devant le Conseil. « J’ai toujours cru que la Libye ne sombrerait pas dans la guerre civile, a déclaré Ibrahim Dabbashi, qui avait mené la fronde contre Kadhafi à l’ONU. Mais maintenant, a-t-il ajouté, le risque de guerre civile est réel ».
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