La capitale libyenne a été secouée par des tirs et de violentes explosions, ce dimanche 18 mai. Des hommes armés appartenant à l’une des milices les plus puissantes de l’Ouest libyen ont attaqué le Parlement en plein cœur de Tripoli.
Ils disent soutenir l’« Opération dignité » lancée vendredi par le général Khalifa Haftar contre les milices islamistes de la ville de Benghazi. L’alliance de circonstance entre les milices de Zintan à l’ouest, et les forces de Haftar à l’est, dans la lutte contre les milices islamistes semble à nouveau fonctionner.
Les autorités parlent de « coup d'Etat »
Les hommes de Khalifa Haftar se présentent comme « l’armée nationale » et déclarent vouloir « purger » Benghazi des groupes terroristes. Dans la capitale, même son de cloche dans les rangs des milices de Zintan qui ont attaqué le Parlement, qu’elles estiment pro-islamiste.
Les autorités de Tripoli ont dénoncé l’« Opération dignité » qu’elles ont qualifiée de « coup d’Etat » samedi. Pourtant, beaucoup se demandent si ces attaques à l’Est et à l’Ouest peuvent être qualifiées comme tel étant donné la faiblesse de l’Etat libyen. Lorsqu’il était au pouvoir, l’ancien Premier ministre Ali Zeidane avait d’ailleurs admis que « l’Etat libyen n’existe pas encore ».
Source : Rfi.fr
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix





Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort


