Mohamed al-Megaryef, président du Congrès général libyen, annonce la dissolution des milices non rattachées à l'Etat, le 23 septembre 2012.
Ici à Tripoli, sur la route de l'aéroport, l'armée est passée à l'action ce dimanche 23 septembre, en délogeant un groupe armé installé dans une ancienne caserne militaire. Des échanges de tirs auraient été entendus à proximité, mais l'armée n'a pas indiqué de victime.
Le sentiment général est cependant que l'armée et les autorités auront du mal à faire appliquer l'ultimatum de 48 heures imposés aux milices qui sortent du contrôle du gouvernement.
Depuis la fin de la guerre, des groupes ont en effet imposé leur ordre dans des quartiers et des villes sans attendre l'aval d'un gouvernement embryonnaire. Ils ont investi des bâtiments occupés jadis par l'armée du régime Kadhafi ou encore, des maisons appartenant à des proches de l'ancien leader.
Pendant ce temps, l'armée et la police tardent à se mettre en place. Et une sorte de statut quo s'est instauré, laissant ces groupes d'ex-rebelles être les principaux acteurs de la sécurité dans le pays. Certains groupes ne reconnaissent pas explicitement l'autorité de l'Etat. C'est le cas d'Ansar al-Charia à Benghazi et Derna qui attend l'instauration d'une Constitution basée sur la charia pour reconnaître les autorités.
Elles ont finalement quitté leurs casernes vendredi 21 septembre. Mais il faut voir si le vide ainsi créé sera comblé par les forces armées encore naissantes du gouvernement.
Source: RFI
Le sentiment général est cependant que l'armée et les autorités auront du mal à faire appliquer l'ultimatum de 48 heures imposés aux milices qui sortent du contrôle du gouvernement.
Depuis la fin de la guerre, des groupes ont en effet imposé leur ordre dans des quartiers et des villes sans attendre l'aval d'un gouvernement embryonnaire. Ils ont investi des bâtiments occupés jadis par l'armée du régime Kadhafi ou encore, des maisons appartenant à des proches de l'ancien leader.
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