Le Premier ministre libyen el-Keib à Tripoli le 31 mars 2012. REUTERS/Ismai Zitouny
Après des heures d'une situation confuse, où les forces de l'armée et de la police étaient dépassées par le nombre des assaillants, la situation semblait sous contrôle à la fin de la journée.
La nouvelle de l'assaut sur les bureaux du Premier ministre el-Keib a vite fait le tour de la ville, et les Tripolitains qui avaient repris goût aux sorties nocturnes ont déserté la rue où la police et l'armée ont renforcé les contrôles.
Car rien ne prémunit le gouvernement contre une nouvelle attaque dont la cause première est le non-paiement des primes destinées aux ex-rebelles ayant combattu le régime Kadhafi et l'ayant mené à sa chute avec l'aide de l'Otan l'an passé.
Le versement de la prime de 2 400 dinars libyens (soit 1 400 euros) par rebelle a en effet été suspendu de façon unilatérale par le gouvernement en raison de certaines fraudes.
Depuis des semaines, d'anciens rebelles manifestent pour réclamer le versement promis mais ils le faisaient de manière pacifique. Las, ceux de la montagne Nefousa (essentiellement des Berbères) s'estimant lésés en sont venus aux armes lourdes contre l'intégrité du gouvernement. Le gouvernement qui a annoncé l'ouverture d'une enquête pour connaître les conditions de la mort d'un responsable de la sécurité, tué lors de l'assaut.
Source: RFI
La nouvelle de l'assaut sur les bureaux du Premier ministre el-Keib a vite fait le tour de la ville, et les Tripolitains qui avaient repris goût aux sorties nocturnes ont déserté la rue où la police et l'armée ont renforcé les contrôles.
Car rien ne prémunit le gouvernement contre une nouvelle attaque dont la cause première est le non-paiement des primes destinées aux ex-rebelles ayant combattu le régime Kadhafi et l'ayant mené à sa chute avec l'aide de l'Otan l'an passé.
Le versement de la prime de 2 400 dinars libyens (soit 1 400 euros) par rebelle a en effet été suspendu de façon unilatérale par le gouvernement en raison de certaines fraudes.
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Source: RFI
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