
Un nouveau lotissement suscite un malaise croissant, à Sangalkam, une commune située dans le département de Rufisque, notamment au sein de la jeunesse. L’opération intitulée « Р.М » porterait sur une superficie « d'un (1) hectare, 86 ares et 56 centiares, pour un total de 79 parcelles».
D'après la même source, ce projet serait déjà à un stade avancé de préparation. Mais chez la population, la démarche soulève des « inquiétudes, des soupçons et même des accusations de retour aux pratiques d'un passé décrié ». L’opération serait portée par le maire actuel Alpha Bocar Khouma, en association avec un ancien adjoint au maire du précèdent régime municipal dirigé par Omar Gueye, rapporte le journal « Le Dakarois ».
Une collaboration jugée « étonnante par de nombreux habitants qui y voit une réconciliation d’intérêts entre ceux qui Incarnaient autre fois des pratiques de gestion jugées opaques, et ceux qui avaient promis une rupture nette avec le système ». Dans les discussions de quartier, livre la même source, « cette alliance est perçue comme une trahison du discours de renouvellement, d'équité et de transparence que la jeunesse attendait du nouveau leadership local ».
« Comment peut-on faire confiance à une équipe qui s’associe avec les acteurs d'un système qu'elle a dénoncé hier encore? », s’est interrogé un jeune habitant de la commune. Au cœur de la controverse se trouve la répartition des parcelles. Le protocole d'accord prévoit que «60% » des terrains viennent aux propriétaires fonciers, tandis que « 40 % » sont repartis entre le maire et le promoteur. Ce partage est perçu comme « un déséquilibre voire inéquitable, par la population qui estime que les jeunes de Sangalkam, souvent relégués au second plan, ne bénéficient en rien de cette opération immobilière ».
Face à cette situation, plusieurs voix se lèvent pour demander des comptes. Selon le canard, des appels sont lancés en faveur d'une enquête indépendante pour éclairer les conditions d'attribution des 79 parcelles. D'autres réclament une suspension immédiate de l’opération, tant que des garanties claires de transparence et de justice n'auront pas été données.
Les jeunes de la commune dénoncent ce qu'ils appellent une « continuité d’une mafia foncière » et refusent que leur avenir soit négocié dans des arrangements politiques entre anciens et nouveaux élus. Pour eux, il s'agit d'une ligne rouge à ne pas franchir : « les termes doivent être gérés dans l’intérêt des populations locales, avec équité, participation et responsabilité ».
D'après la même source, ce projet serait déjà à un stade avancé de préparation. Mais chez la population, la démarche soulève des « inquiétudes, des soupçons et même des accusations de retour aux pratiques d'un passé décrié ». L’opération serait portée par le maire actuel Alpha Bocar Khouma, en association avec un ancien adjoint au maire du précèdent régime municipal dirigé par Omar Gueye, rapporte le journal « Le Dakarois ».
Une collaboration jugée « étonnante par de nombreux habitants qui y voit une réconciliation d’intérêts entre ceux qui Incarnaient autre fois des pratiques de gestion jugées opaques, et ceux qui avaient promis une rupture nette avec le système ». Dans les discussions de quartier, livre la même source, « cette alliance est perçue comme une trahison du discours de renouvellement, d'équité et de transparence que la jeunesse attendait du nouveau leadership local ».
« Comment peut-on faire confiance à une équipe qui s’associe avec les acteurs d'un système qu'elle a dénoncé hier encore? », s’est interrogé un jeune habitant de la commune. Au cœur de la controverse se trouve la répartition des parcelles. Le protocole d'accord prévoit que «60% » des terrains viennent aux propriétaires fonciers, tandis que « 40 % » sont repartis entre le maire et le promoteur. Ce partage est perçu comme « un déséquilibre voire inéquitable, par la population qui estime que les jeunes de Sangalkam, souvent relégués au second plan, ne bénéficient en rien de cette opération immobilière ».
Face à cette situation, plusieurs voix se lèvent pour demander des comptes. Selon le canard, des appels sont lancés en faveur d'une enquête indépendante pour éclairer les conditions d'attribution des 79 parcelles. D'autres réclament une suspension immédiate de l’opération, tant que des garanties claires de transparence et de justice n'auront pas été données.
Les jeunes de la commune dénoncent ce qu'ils appellent une « continuité d’une mafia foncière » et refusent que leur avenir soit négocié dans des arrangements politiques entre anciens et nouveaux élus. Pour eux, il s'agit d'une ligne rouge à ne pas franchir : « les termes doivent être gérés dans l’intérêt des populations locales, avec équité, participation et responsabilité ».
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