Le président de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums) réagit sur la longue détention préventive des 16 présumés meurtriers dans l'affaire du double meurtre de Madinatoul Salam qui a eu lieu en avril 2012. Pour Souleymane Teliko "ce retard n'est pas justifié".
"Je ne sais pas pourquoi l'affaire n'a pas été jugée. Tout ce qu je peux dire c'est que la procédure judiciaire va être traitée avec célérité et impartialité et que l'Ums est pour le respect des principes qui garantissent les procès justes et équitables".
Selon lui, "ce retard (6 ans de détention sans jugement, ndlr), n'est pas justifié". Et, lâche-t-il, "il faut que les autorités prennent les mesures idoines pour que l'affaire soit jugée dans les meilleurs délais parce que c'est le droit de chaque personne même si c'est un supposé criminel".
Souleymane Téliko est d'avis que cette longue détention ne peut pas être expliquée par une seule raison. A l'en croire, elle peut être par fois due à des problèmes de procédures, ou à des questions de moyens.
"La dernière fois j'évoquais le problème d'équipements qu'on connait au niveau de certaines juridictions. Si vous allez au Tribunal de grande instance de Pikine, il n'y a pas suffisamment de salles d'audience, il n'y en a que deux salles et forcément tout cela peut avoir un impact sur le rythme de traitement des dossiers", souligne-t-il.
Le président de l'Ums s'est prononcé en marge d'un atelier de formation des magistrats en vue de l'élection présidentielle de février 2019.
"Je ne sais pas pourquoi l'affaire n'a pas été jugée. Tout ce qu je peux dire c'est que la procédure judiciaire va être traitée avec célérité et impartialité et que l'Ums est pour le respect des principes qui garantissent les procès justes et équitables".
Selon lui, "ce retard (6 ans de détention sans jugement, ndlr), n'est pas justifié". Et, lâche-t-il, "il faut que les autorités prennent les mesures idoines pour que l'affaire soit jugée dans les meilleurs délais parce que c'est le droit de chaque personne même si c'est un supposé criminel".
Souleymane Téliko est d'avis que cette longue détention ne peut pas être expliquée par une seule raison. A l'en croire, elle peut être par fois due à des problèmes de procédures, ou à des questions de moyens.
"La dernière fois j'évoquais le problème d'équipements qu'on connait au niveau de certaines juridictions. Si vous allez au Tribunal de grande instance de Pikine, il n'y a pas suffisamment de salles d'audience, il n'y en a que deux salles et forcément tout cela peut avoir un impact sur le rythme de traitement des dossiers", souligne-t-il.
Le président de l'Ums s'est prononcé en marge d'un atelier de formation des magistrats en vue de l'élection présidentielle de février 2019.
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