Encore des remous liés à l’affectation de terres dans la communauté rurale de Mbane (Dagana). Cette fois, ce ne sont pas les populations qui battent le macadam pour protester contre de sournoises velléités d’accaparement de leurs terres. C’est plutôt le Président de la délégation spéciale de Mbane lui-même qui subit les contretemps de la politique de tutelle. Bassirou Fall, en l’occurrence, a été démis de ses fonctions pour avoir refusé, selon des informations concordantes, d’affecter quelque 4312ha à la Compagnie sucrière sénégalaise (CS) désireuse d’étendre ses zones de culture de la canne à sucre.
Ironie du sort : ce n’est pas l’abrogation par Macky Sall du dernier découpage administratif et territorial qui aura raison du Président de la délégation spéciale de Mbane, mais bien un arrêté de l’ancien ministre des Collectivités locales Aliou Sow. La décision remplaçant le Président sortant de la délégation spéciale de Mbane a été prise entre les deux tours de la présidentielle par un régime animé de la froide volonté d’affecter arbitrairement les terres de la communauté rurale. Bassirou Fall a été ainsi remplacé depuis hier, lundi 21 mai, à la tête de la délégation par Bassirou Tall de l’Université de Saint-Louis.
Seulement, comme le montre à souhait le Président sortant Bassirou Fall, la demande formulée par la CSS, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet dénommé KT 150, de se faire allouer 4312ha dans la zone de Mbane, pour l’extension de ses zones de culture de la canne à sucre, ne pouvait être satisfaite. Pour cause, les habitants des villages de la zone ciblée ont refusé de céder leur terroir villageois et leur environnement naturel à la canne. Il s’agissait de Bardial Diassarnabé, Gade Pathé Badio, Ourourbé Pathé Badio, Pathé Badio Demba Thadj et autre Sovonabé Pathé Badio.
Refusant par conséquent d’être à la source d’une implosion populaire (un Fanaye 2), selon ses propres termes, Bassirou Fall dit avoir subi moult pressions de la part des anciennes autorités de tutelle qui ont finalement décidé de le limoger entre les deux tours de la présidentielle (15 mars 2012).
Pour Bassirou Fall cependant, « Cette diversion volontaire ou involontaire ouvre une brèche aux faussaires… ». Pour autant, l’ancien Président de la délégation spéciale de Mbane a tenu à informer le ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, aussi bien que l’opinion publique, qu’il déclinait « toutes responsabilités quant à la production de fausses décisions d’affectation de terre au profit de la CSS ». Tout en renvoyant, en guise d’arguments, à l’approbation de la délibération du conseil sur la répartition des Fonds de concours et de dotation déposée dans le bureau du Sous-Préfet depuis le 20 avril dernier.
source: Sudonline
Ironie du sort : ce n’est pas l’abrogation par Macky Sall du dernier découpage administratif et territorial qui aura raison du Président de la délégation spéciale de Mbane, mais bien un arrêté de l’ancien ministre des Collectivités locales Aliou Sow. La décision remplaçant le Président sortant de la délégation spéciale de Mbane a été prise entre les deux tours de la présidentielle par un régime animé de la froide volonté d’affecter arbitrairement les terres de la communauté rurale. Bassirou Fall a été ainsi remplacé depuis hier, lundi 21 mai, à la tête de la délégation par Bassirou Tall de l’Université de Saint-Louis.
Seulement, comme le montre à souhait le Président sortant Bassirou Fall, la demande formulée par la CSS, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet dénommé KT 150, de se faire allouer 4312ha dans la zone de Mbane, pour l’extension de ses zones de culture de la canne à sucre, ne pouvait être satisfaite. Pour cause, les habitants des villages de la zone ciblée ont refusé de céder leur terroir villageois et leur environnement naturel à la canne. Il s’agissait de Bardial Diassarnabé, Gade Pathé Badio, Ourourbé Pathé Badio, Pathé Badio Demba Thadj et autre Sovonabé Pathé Badio.
Refusant par conséquent d’être à la source d’une implosion populaire (un Fanaye 2), selon ses propres termes, Bassirou Fall dit avoir subi moult pressions de la part des anciennes autorités de tutelle qui ont finalement décidé de le limoger entre les deux tours de la présidentielle (15 mars 2012).
Pour Bassirou Fall cependant, « Cette diversion volontaire ou involontaire ouvre une brèche aux faussaires… ». Pour autant, l’ancien Président de la délégation spéciale de Mbane a tenu à informer le ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, aussi bien que l’opinion publique, qu’il déclinait « toutes responsabilités quant à la production de fausses décisions d’affectation de terre au profit de la CSS ». Tout en renvoyant, en guise d’arguments, à l’approbation de la délibération du conseil sur la répartition des Fonds de concours et de dotation déposée dans le bureau du Sous-Préfet depuis le 20 avril dernier.
source: Sudonline
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