Cent un corps, dont ceux de nombreuses femmes, ont été exhumés par des experts légistes de la défense civile et du Croissant-Rouge syrien près de Boukamal, un ancien fief du groupe Etat islamique situé non loin de la frontière avec l'Irak.
L'agence officielle syrienne Sana indique que la plupart des corps auraient été soumis à la torture et à des mauvais traitements avant l'exécution. Certains avaient les yeux bandés, étaient menottés et ont été abattus d'une balle dans la tête.
Ces sept charniers contiendraient des centaines d'autres cadavres, mais l'exhumation a été suspendue en attendant l'identification des corps déjà déterrés.
Des fosses communes similaires ont été retrouvées par l'armée syrienne dans la plupart des régions qui étaient sous le contrôle de l'organisation Etat islamique depuis 2014 et qui ont été reprises par l'armée syrienne. Aucun, cependant, ne contenait un nombre aussi élevé de corps.
Selon des sources syriennes, les charniers de Boukamal contiendraient les dépouilles de membres de la tribu des Choueitat, qui s'était révoltée contre les jihadistes. En représailles, le groupe EI avait assassiné en juillet et août 2014 près de 700 membres de ce clan, implanté dans la province orientale de Deir Ezzor.
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