En RDC, malgré l'ampleur des besoins, le pays fait face à un effondrement des financements humanitaires, dans un contexte marqué par les conflits armés. Résultat : l'accès aux soins de santé, à l'alimentation, à l'eau potable et à la protection est compromis pour des millions de Congolais. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l(ONU, seulement 12% des fonds nécessaires ont été mobilisés jusqu'à présent pour l'année en cours.
En RDC, la situation humanitaire est toujours critique et l'aide humanitaire est en chute libre. Sur les 2,5 milliards de dollars prévus pour répondre aux besoins humanitaires en 2025, seulement 305 millions ont été mobilisés à mi-année. Cela signifie que 88% des besoins ne sont toujours pas couverts.
C'est un effondrement historique, selon les chiffres compilés. Jamais, depuis dix ans, le taux de couverture n'avait été aussi bas. Il dépassait les 50% entre 2015 et 2017, est tombé à 42% entre 2020 et 2023, et se situe aujourd'hui à seulement 12%, en juillet 2025.
Dans le détail, la sécurité alimentaire concentre près de 49 millions de dollars dans ce pays où l'insécurité alimentaire touche aujourd'hui plus de 25 millions de personnes, selon l'ONU. Avec ce niveau de financement, l'éducation, la nutrition ou encore les abris restent très largement oubliés. Par exemple, 1,39 million d'enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère.
Côté bailleurs, l'Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne restent les principaux contributeurs.
En RDC, la situation humanitaire est toujours critique et l'aide humanitaire est en chute libre. Sur les 2,5 milliards de dollars prévus pour répondre aux besoins humanitaires en 2025, seulement 305 millions ont été mobilisés à mi-année. Cela signifie que 88% des besoins ne sont toujours pas couverts.
C'est un effondrement historique, selon les chiffres compilés. Jamais, depuis dix ans, le taux de couverture n'avait été aussi bas. Il dépassait les 50% entre 2015 et 2017, est tombé à 42% entre 2020 et 2023, et se situe aujourd'hui à seulement 12%, en juillet 2025.
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