Dans leur déclaration du 13 août, les six candidats d'opposition à la présidentielle congolaise appellent le pouvoir à respecter intégralement l'accord de la Saint-Sylvestre. Ils ont également listé une série d'exigences, dont le retrait de la machine à voter mais aussi le nettoyage du fichier électoral.
Ces exigences remettent-elles en cause la participation de l'opposition congolaise à la présidentielle du 23 décembre ? « Nous voulons préciser qu’il ne s’agit pas de blocage, répond Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle pour l'Union pour la nation congolaise (UNC). Nous sommes dans une démarche constructive. Nous avons identifié avec toutes les parties prenantes, y compris la Céni [Commission électorale nationale indépendante] qu'il y a des problèmes en ce qui concerne la machine à voter, notamment en ce qui concerne le temps que chaque électeur passe devant cette machine ».
« Nous avons parlé aussi du fichier électoral, poursuit Vital Kamerhe. La Céni, comme nous, a reconnu qu’il y avait des personnes sans empreintes digitales, même si le chiffre est différent, la Céni parle de 6 millions. Nous, nous parlons de 10 millions mais n’empêche que 6 millions, cela fait 15% d’électeurs. Donc, nous avons des propositions concrètes à faire pour qu’avec la Céni, nous puissions trouver la solution qui arrange tout le monde. C'est une affaire de consensus, l’opposition n’entend pas imposer sa position ».
Le retour de Katumbi compromis ?
De son côté, la Majorité présidentielle a répliqué à l'opposition qui a également appelé dans sa déclaration le gouvernement à laisser le candidat Moïse Katumbi Chapwe rentrer en RDC. Selon l'ambassadeur Alain André Atundu, porte-parole du parti au pouvoir, la nationalité de l'opposant pose problème. « Il est normal que les autorités nationales ne cautionnent pas la rocambolesque volonté d’une personne décidée à défier les autorités nationales compétentes et les lois internationales en matière d’entrée dans le territoire d’un Etat souverain », a-t-il déclaré.
« A ce propos, la première condition d’immigration est d’avoir une identité juridique certaine, non-sujette à caution ou controversée, précise-t-il. Dans le cas d’espèce, monsieur Moïse Katumbi a une identité confuse du fait d’avoir renoncé à la nationalité italienne sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement, autorité compétente en la matière. S’agissant d’une personne présumée détentrice d’une nationalité étrangère, son cas relève de la souveraineté d’un Etat ».
Ces exigences remettent-elles en cause la participation de l'opposition congolaise à la présidentielle du 23 décembre ? « Nous voulons préciser qu’il ne s’agit pas de blocage, répond Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle pour l'Union pour la nation congolaise (UNC). Nous sommes dans une démarche constructive. Nous avons identifié avec toutes les parties prenantes, y compris la Céni [Commission électorale nationale indépendante] qu'il y a des problèmes en ce qui concerne la machine à voter, notamment en ce qui concerne le temps que chaque électeur passe devant cette machine ».
« Nous avons parlé aussi du fichier électoral, poursuit Vital Kamerhe. La Céni, comme nous, a reconnu qu’il y avait des personnes sans empreintes digitales, même si le chiffre est différent, la Céni parle de 6 millions. Nous, nous parlons de 10 millions mais n’empêche que 6 millions, cela fait 15% d’électeurs. Donc, nous avons des propositions concrètes à faire pour qu’avec la Céni, nous puissions trouver la solution qui arrange tout le monde. C'est une affaire de consensus, l’opposition n’entend pas imposer sa position ».
Le retour de Katumbi compromis ?
De son côté, la Majorité présidentielle a répliqué à l'opposition qui a également appelé dans sa déclaration le gouvernement à laisser le candidat Moïse Katumbi Chapwe rentrer en RDC. Selon l'ambassadeur Alain André Atundu, porte-parole du parti au pouvoir, la nationalité de l'opposant pose problème. « Il est normal que les autorités nationales ne cautionnent pas la rocambolesque volonté d’une personne décidée à défier les autorités nationales compétentes et les lois internationales en matière d’entrée dans le territoire d’un Etat souverain », a-t-il déclaré.
« A ce propos, la première condition d’immigration est d’avoir une identité juridique certaine, non-sujette à caution ou controversée, précise-t-il. Dans le cas d’espèce, monsieur Moïse Katumbi a une identité confuse du fait d’avoir renoncé à la nationalité italienne sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement, autorité compétente en la matière. S’agissant d’une personne présumée détentrice d’une nationalité étrangère, son cas relève de la souveraineté d’un Etat ».
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